Révélation [pv Nayati]{terminé} JdUxfVl


Quand l'instinct primaire prend le dessus Nc-18
 
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Révélation [pv Nayati]{terminé}
 :: New Orleans :: Royal Jazz-Bar

Cerf

Alexander Summers

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Alexander Summers
Cerf
Ven 17 Mai - 18:03
Ce matin, Ian et deux de ses amis entraient dans le bar dans lequel travaillait Nayati. Ian savait qu’il était servi par l’Indien et avait bien l’intention de prendre sa revanche. Ils s’installaient et passerent commande. Ian commença sa mesquinerie avec un petit sourire aux coins des lèvres

Ian - « Maintenant, Alex pensera constamment à moi quand il se regardera dans le miroir. La belle cicatrice dans le dos et sa jambe le feront pour lui.

Ian savait que l’Indien n’était pas loin et en profita

« Stop Ian, tu vas loin, et tu viens ici pour provoquer l’indien, Alex ne t’aime pas quand comprendras-tu ? Tu as même été en garde à vue pour çà.»[/i]

Intervenait un des amis de Ian pour résonner son ami.

Ian - «  Et alors, au moins maintenant, il aura du mal a laisser quelqu’un l’approcher. Il aura trop peur d’être rejeté. »

Ian sourit en coin, il avait vu l’Indien les écouter avant d’être servi, c’était ce qu’il voulait. c’est à dire écœurer l’indien de son Oméga. Il paya sa consommation et quitta les lieux.
Quelques heures plus tard, ce fut, Alexander marchand avec une cane et son père qui poussaient la porte du bar. Le père d’Alex avait voulu changer les idées de son fils et lui remonter le moral. La rééducation  d’Alexander pour sa jambe se passait très bien, surtout aujourd’hui. Alexander avait la peau pale, il était fatigué, cette rééducation lui demandait beaucoup d’effort.
Une fois installé, Gilles fit le bilan avec son fils, il était fier de lui, plus que 5 mois pour que sa jambe soit rétablie. Mais Alex lui, n’était pas si heureux que son père, il soupira, il avait la tête basse.


« Pourquoi m’as-tu emmené ici papa ? Tu sais que je n’aime pas la foule, en plus, j’ai l’impression d’avoir tous les regards sur moi, car je n’ai pas su me défendre contre l’autre idiot ce soir-là. En plus, je ne sais même pas où est Nayati. De toute manière, il refusera de me voir, dans un sens, ce n’est pas plus mal, il ne verra pas la larve que je suis devenu, et j’éviterai de lui faire honte. »

Finit-il par dire résigné. Alexander ne savait toujours pas qu’il était dans le bar où travaillait l’Indien. Il demanda à son père de l’aider à s’installer mieux. Celui-ci avait conduit volontairement son fil dans le bar pour qu’il renoue avec Nayati. Une fois qu’il avait aidé son fils, il fit mine d’avoir oublié quelque chose et quitta le bar tout en se plaçant assez loin pour veiller sur son fils sans que celui-ci ne le voie. Alexander rit, trouvant son père si enfantin. Il regarda la carte des menus ayant du mal à choisir. Il vit un dessert qu’aimait Nayati, il sourit.

« Sur qu’il aurait pris la tarte aux citrons meringuée. Il faudra que je demande au chef de m’apprendre a la réaliser. Si Naya, veut bien me revoir, je la lui ferai»

Alexander sourit a cette idée mais il avait du mal à choisir son menu, il n’avait pas très faim, il était toujours caché derrière la carte des menus. Il souffla une dernière fois, et reposa la carte des menus. Rien ne le tentait, il se contenterai d'un simple chocolat chaud.
Loup Gris

Calderon N. Miller

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Calderon N. Miller
Loup Gris
Sam 18 Mai - 12:15



« Révélation »


Ca fait deux heure que je suis arrivé au boulot, je suis toujours le premier arrivé... Après le patron du moins. Pas de Barman en chef au Royal mais ça ne m'empêche pas de faire le tour des stocks chaque jour histoire de savoir où on en est et de préparer les commandes quand c'est nécessaire. Premier arrivé, dernier parti, je prends mon travail au sérieux et même s'il n'est pas glorieux, j'en tire une certaine satisfaction et fierté. Bon d'accord, personne au boulot ne me connait comme d'autres peuvent le faire et certainement pas comme... LUI, mais ça me va, ça me va même très bien. De plus, il faut croire que ça convient aussi à mes collègues puisqu'ils ne cherchent pas à me connaître plus que j'en ai envie et je les apprécie pour ça.
Bon, bien sûr, il y a toujours une tête de con dans le lot mais même lui est sympa à sa façon et d'ailleurs, en parlant de "tête de con"...

Il y en avait un autre que j'aurais préféré ne pas croiser ici mais ça ne m'empêche pas de faire mon boulot. Pas parce que je suis obligé de me retenir de lui casser la trogne pour ne pas perdre mon boulot, je crois que même mon patron comprendrait que je pète les plombs face au type qui tente depuis des années de prendre ce qui est à moi... même si je sais que je ne l'aurai jamais. Non, si je ne veux pas le voir ici, c'est parce que malgré parfois les magouilles qui se trament dans le bar, j'ai l'impression en le voyant là, assis à une table avec ses amis, qu'il pollue l'atmosphère rien que par sa présence.
Appelez-ça une intuition ou un réflexe conditionné par des années à rester sur mes gardes mais depuis qu'il est entré, je ne le lâche pas des yeux, le tenant à l'oeil comme la merde qu'il est et s'il ne tente rien de complètement débile, ça ne l'empêche pas de déblatérer.
Pas de doute, il sait pourquoi il est là et s'il n'obtient aucune réaction de ma part avec ses provocations, il a quand même atteint son but... Des mois que j'évite de penser à LUI, que j'évite d'en parler et que j'échoue lamentablement. Même dans mes moments en solitaire, c'est SON nom qui me vient aux lèvres lorsque vient l'apogée.
Et voilà que cette crapule de Ian débarque ici et parle de la seule personne dont j'essaie de me détacher pour ne plus souffrir de la séparation... En entendant ses commentaires, je me rends compte que ce n'est pas SON nom qui me choque le plus mais ce qu'il dit de LUI... Pourtant, c'est ridicule, je l'aurai su si... Alex  ─ bordel, rien que de penser son son nom me fait mal — s'IL avait été blessé, mes parents me l'auraient dit puisque je continue à les voir de temps à autre, même s'ils savent que je préfère éviter le sujet, ils ne m'auraient pas caché un truc aussi gros, non...?

Pas le temps d'aller l'apostropher pour en savoir plus Parce que lui et ses amis ont terminé leur verre et s'en vont déjà. Il n'y a pas beaucoup de monde à cette heure-ci mais ça ne me donne pas le droit pour autant de quitter mon poste pour le rattraper... Je suis obligé de rester là à devoir décider si je crois au baratin de cet enfoiré ou si c'était juste de la provoque et deux heures plus tard, je n'ai toujours pas de réponse, jusqu'à ce qu'IL débarque avec son père qui me salue discrètement alors qu'il l'aide à s'installer et il n'est plus question pour moi de deviner si l'autre sombre connard a dit la vérité ou non, j'ai ma réponse en voyant la canne et ses difficultés à marcher. Bordel ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu des envies de meurtre... Ian n'a pas intérêt à revenir au Bar parce qu'il ne ressortira pas sur ses deux jambes la prochaine fois...

Le pire dans tout ça, c'est que je dois rester professionnel parce qu'ici, tout le monde ignore mon histoire et je n'ai pas envie de l'étaler devant eux. Ca ne m'empêche pas de malgré tout sortir de derrière mon comptoir pour aller moi-même prendre la commande de la seule personne capable de me mettre à genou d'un simple regard. Je fais signe au serveur de me laisser m'en occuper, quitte mon comptoir alors que Gilles s'éloigne et me dirige vers la table de mon bourreau bien-aimé qui semble ne pas m'avoir remarqué depuis qu'il est arrivé. J'en profite pour le détailler tout en m'approchant, à part la canne, il n'a pas changé, toujours aussi beau même s'il paraît épuisé et je me dis que je devrais peut-être faire demi-tour et prier pour qu'il ne me remarque pas jusqu'à ce qu'il s'en aille mais je continue à avancer vers sa table devant laquelle je me plante tout en l'entendant marmonner au sujet de la tarte au citron meringué et... de moi...

  • ◈ Tu devrais aller de l'avant et m'oublier, moi, c'est ce que j'essaie de faire... Qu'est-ce que je te sers ?

Bon sang, ce n'est pas ce que je voulais dire. J'aurais dû dire que je n'essaie pas de l'oublier mais que c'est ce que je fais tout simplement. Le mot clé de cette fichue phrase était bien ce foutu synonyme de "vaine tentative" et il ne me reste plus qu'à prier pour qu'il ne l'ai pas remarqué mais le connaissant, c'était râpé d'avance. S'il y a une chose qu'Alex fait très bien, c'est décrypter mes paroles, du moins si ça n'a pas changé. C'est bien pour ça que je me réfugie derrière mon masque habituel de "société", celui que j'affichais quand je devais me farcir les fichues soirées organisées par ses parents. Mon masque de polie indifférence vide d'expression... Pourtant à l'intérieur, la douleur se dispute avec la colère... La douleur de le revoir tout en sachant qu'il n'est pas là pour me dire ce que j'ai envie d'entendre et la colère pour ce que Ian lui a fait et que je n'ai pas su lui éviter parce que je n'étais pas là... Du coup, je suis plus tendu que la corde d'un arc et il ne faudrait pas grand chose pour que je casse mais je tiens bon, du moins jusqu'à ce qu'il relève enfin les yeux vers moi...

  • ◈ Qu'est-ce que tu fais là, Alex ?

J'ignore ce que j'attends au juste de sa part parce que la seule chose que je veuille vraiment, il ne me la donnera jamais, du coup, je ne sais même pas pourquoi je lui ai posé la question ni pourquoi j'attends une réponse. Sans doute une forme débilitante d'espoir qui s'accroche encore quelque part en moi alors que je sais pertinemment qu'il ne me choisira jamais...

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Cerf

Alexander Summers

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Alexander Summers
Cerf
Sam 18 Mai - 14:14
En entendant ses premiers mots, je me croyais dans mes pensées, je ne pus m’empêcher de lui répondre sans relever la tête dans un premier temps. Pensant que c'était un serveur quelconque qui parlais

« Je ne peux pas, c’est impossible, je l'aime toujours »

je réalisais ensuite par sa présence que c’était bien réel, plusieurs fois, je clignais des yeux croyant avoir devant moi un mirage . Surpris j’en lâchais le menu que je tenais dans les mains. Devant lui, j’étais surpris la bouche grande ouverte avec une main posée sur celle-ci montrant mon étonnement. Avant de lui répondre, je beguaillais un peu au début tout en le détaillant de la tête aux pieds. Dire que je travaillais de temps en temps en face et je ne l’avais jamais vu. Le voir me fit chaud au cœur et je ne pus m’empêcher de verser quelques larmes en le voyant tellement les sentiments refaisaient surface. Il m’avait manqué cet imbécile, il ne savait pas à quel point. J’allais pour me lever et le prendre dans les bras, mais la cicatrice dans le dos me fit grogner et me fit rasseoir. Dans un sens, ce n’était pas plus mal, j’évitais aussi de lui faire honte. Je répondis très heureux de le revoir et a la fois triste en repensant à cette séparation. À cause de l'autre con de Ian, je n’avais pu retenir Nayati et éviter qu’il ne parte de la maison.

« C’est papa, il a voulu venir ici après la visite de l’hôpital. Depuis peu, il a découvert ce bar et a insisté pour y venir avec moi en prétendant que les choses ici étaient divines. Maintenant, je sais pourquoi. »

Je lui parlais aisément comme s’il avait toujours été près de moi, comme ci cette absence était un lointain cauchemar. Je sais que je lui ai fait du mal, mais papa m'a bien rassuré la-dessus. Je ne devais plus avoir peur d’aller vers Nayati, j’avais son soutien et sa bénédiction quoi qu’il arrive. Je soupire un moment et demande doucement.

« Peux-ton discuter après ton service s’il te plais ? j'aimerais te révéler certain fais, plutôt que tu ne l'aprennes par quelqu'un d'autre. J’aimerais vraiment t’expliquer certaines choses. En plus, c’est le premier jour durant lequel je peux rester longtemps dehors. »

Je lui parlais aisément comme s’il avait toujours été près de moi, comme ci cette absence était un lointain cauchemar. Jusqu’à présent, j’avais du mal à me déplacer et a rester longtemps éveillé.
Je lui cachais le fait que j’espérais reprendre notre relation là où elle s’était arrêtée, mais c’était trop pour. Quelqu’un comme Nayati était très courtisé, il était déjà peut être avec quelqu’un.


« Si cela dérange ton compagnon ou ta compagne, je comprendrai parfaitement que tu refuses. »

Ma demande me permettait ainsi de savoir si j’avais encore une chance avec mon Indien ou si c’était bel et bien fini. De toute façon je lui devais la vérité sur mon absence et sur le fait qu’il n’est eu aucune nouvelles de ma part pendant plusieurs mois. Papa ne lui avait rien caché sur mon état, avec toutes ces visites médicales, il avait simplement oublié de le lui dire.
Loup Gris

Calderon N. Miller

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Calderon N. Miller
Loup Gris
Sam 18 Mai - 17:22



« Révélation »


Nom de Dieu ! Je ne suis pas prêt à entendre ces conneries, pas après le rejet auquel j'ai eu droit la dernière fois que je l'ai vu. Si j'ignorais encore un instant plus tôt si c'était la douleur où la colère qui me faisait tenir, maintenant, je le savais... Il n'a pas le droit de débarquer ici et balancer un truc pareil sur un ton rêveur. Bordel ! Il n'en a pas le droit ! J'essaie depuis des mois de me le sortir de la tête, en vain et voilà qu'il se rapplique et qu'il me balance ses sentiments comme si de rien était...
Et voilà qu'il remarque seulement ma présence et se retrouve tout chambouler... Je n'ai jamais aimé voir ses larmes, encore plus quand c'est moi qui les provoque mais si je n'aime toujours pas les voir, cette fois, au lieu de provoquer de la panique ou de l'inquiétude, elles ne font qu'augmenter ma colère et il me faut tout mon self-contrôle pour ne pas écraser le stylo que j'ai en main. Même son explication comme quoi ce serait une idée de son père qu'ils viennent précisément ici ne parvient pas à me calmer... Comment faisait-il pour articuler deux mots comment si tout était normal, comme s'il ne m'avait pas envoyé sur les roses il y a quelques mois. Personnellement, j'ai surtout envie de le secouer un bon coup pour qu'il montre au moins un dixième de la douleur que je ressens ; et puis je me souviens des paroles de Ian et je sais que je ne peux pas le faire...

Du coup, quand il me demande si on peut discuter à la fin de mon service, j'ai surtout envie de l'envoyer balader et pour une raison que j'ignore, c'est pourtant de toutes autres paroles qui sortent de ma bouche...

  • ◈ Je n'ai personne et je termine à deux heures du matin mais je ne travaille pas avant demain à midi après ça. Je peux te retrouver où tu veux si tu le souhaites...

Non, bordel ! Non ! Ce n'est pas ce que je voulais dire, je voulais l'envoyer promener, l'envoyer au diable en espérant qu'il souffre autant que moi en expérimentant le même rejet auquel j'ai eu droit des mois plus tôt. Au lieu de ça, non, il a fallut que j'accepte de le retrouver pour discuter et qu'en plus, je l'informe de mon célibat... C'est Dina qui allait être contente quand je lui en parlerai. Mon ex était persuadée que j'avais agit comme un crétin en partant... Là, j'avais surtout l'impression d'être un crétin pour accepter de le voir lors des quelques heures où j'étais censé dormir pour récupérer des heures que j'aurais dans les pattes à la fin de mon service.
La seule chose positive dans tout ça, c'était au moins que je ne l'avais pas invité à venir chez moi ni à le rejoindre chez lui. Il me fallait un endroit neutre et surtout un endroit où on ne se retrouverait pas seuls parce que vu comment mon cerveau semblait prendre des décisions sans mon accord, il est fort à parier que j'aurais encore fait une autre connerie et pas forcément une petite.

  • ◈ Écoute... Je...

Bon sang ! Il y avait tellement de choses que j'aurais aimé lui dire mais j'ignorais par quoi commencer ni même comment les dire. Sans compter que finalement, ce n'était peut-être pas le moment, après tout, j'étais en plein boulot et j'en avais encore pour un bon moment. Autant arrêter les frais avant d'ajouter d'autres conneries.

  • ◈ Laisse tomber, on verra ça demain, en attendant, dis-moi ce que je te sers, faut que je retourne à mon poste...

Voilà, ça c'était professionnel et neutre et intelligent... Rester planter là à discuter de la pluie et du beau temps parce qu'on n'était pas dans le meilleur endroit pour parler de choses plus importantes ne servirait à rien d'autre que de créer encore plus de gêne entre nous. Du coup, autant le laisser profiter du temps qu'il passait avec son père et que je retourne à mon comptoir. Et puis, je n'allais pas laisser Mr. Summers rester dans son coin éternellement non plus. Je pouvais bien les servir mais quoi qu'il arrive, il fallait que je retourne bosser.


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Alexander Summers

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Alexander Summers
Cerf
Sam 18 Mai - 20:08
Je sais que je vais trop loin, mais c’est la première fois que je le revois depuis son départ. Je voulais lui dire tellement de choses. Je sais qu’il est en colère même s’il le cache il a le droit. Je soupire à mon tour me passant la main dans les cheveux. Ce que j’allais lui proposer montrera que je suis près à avancer même si pour certain ce n’est qu' une futilité.

« Je suis content d’apprendre que tu travailles ici. Je ne le savais pas et je préfère que l’on se retrouve dans un lieu public. Pour demain, au jackson square en début d'après-midi? Le matin je ne peux pas, je retourne a l'hôpital. Cela te conviendrait?»

Jamais je n’avais proposé d’être avec Nayati dans un lieu public juste tout les deux.

« Je veux bien un chocolat chaud s’il te plaît ».

Quand je vivais avec Nayati, nous avions développé un langage codé bien à nous. Le chocolat était signe de regret et de choses à se faire pardonner, ou du moins a expliquer. Papa arriva enfin avec de quoi changer les pansements de mon dos. Il regarda Nayati en lui accordant un sourire de remerciement pour avoir accepté de me revoir. Papa lui prenait sa commande habituelle. Quand Nayati, nous quitta, je craquais et plongeai ma tête contre l’épaule de papa. Avec le temps, j’avais appris à pleurer en silence seules mes larmes sur le visage parlaient pour moi.


-Giles :« Je suis désolé Alex, mais tu devais parler à Calder, il a le droit de savoir. »
-Alex :« Tu as bien fait papa, mais c’est dur, et vu comment je l’ai repoussé la dernière fois, je doute qu’il écoute bien longtemps demain. J’aimerais tellement récupérer au moins son amitié. ».


Papa se leva et allait demander où se trouvait les toilettes.c’était l’heure de changer les pansements du dos. Il m’aida a me lever pour y aller. Je n’aimais pas ce moment, c’était toujours un calvaire. Arrivé, papa m’aida a retirer mon haut et nettoya la vilaine blessure qui prenait une belle partie du dos. A l’air libre elle me faisait souffrir et là je ne pu retenir mes pleurs tant c’était douloureux. Papa avait fini de passer la crème cicatrisante et avait du revenir en salle chercher les pansements oublie à table. Laissant mon dos meurtri visible aux passants la porte légèrement fermée. Papa revient et me passe ainsi le bandage. J’en avais assez je demandais à papa de partir, cette journée avait été trop émotive pour moi. Papa paya et me souleva pour partir. Épuisé a la fois par la douleur et ce déferlement de sentiments je m‘étais écroulé de fatigue contre mon père. Papa avait pris le temps de nettoyer les lieux afin d’éviter aux employer d’utiliser du temps supplémentaire pour nettoyer  ce q'ils avaient sali et par correction. l'endroit avait été trouvé propre en sortant il devait le rester.


Giles :«Calder, demain, écoute le jusqu’au bout s’il te plaît, c’est vraiment important. , il a failli y passer. Je me rends compte que je ne t’ai rien dit sur l’état d’Alex et m’en excuse. Nous n’avions pas le temps »

Papa quitta le bar pour retourner à la maison et me déposa dans ma chambre dans laquelle je terminais ma nuit plus tranquille de d’habitude.
Loup Gris

Calderon N. Miller

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Calderon N. Miller
Loup Gris
Dim 19 Mai - 13:23



« Révélation »


Je sais qu'il peut sentir ma colère même si je la cache derrière le masque dont j'ai eu des années pour le perfectionner. Il me connait sans doute trop bien, sans parler de mon odeur qui doit parler pour moi. Pourtant, il persiste et le pire dans tout ça, c'est que je le laisse faire et que je continue de suivre son rythme, comme avant... L'espace d'une seconde, je me demande quand même quand suivra-t-il le mien. Je suppose que le fait qu'il accepte de me voir dans un lieu publique est une sorte de pas en avant même si je n'en suis pas sûr, après tout, c'est pas comme si on s'y retrouverait pour se bécoter ou se tenir la main, juste pour parler et avec un peu de chance mettre les choses à plat. Ensuite, quoi ? Je n'en sais rien, je n'arrive pas à imaginer la discussion que nous aurons ni les répercutions quelle pourrait avoir sur notre avenir. Probablement qu'après ça, chacun repartira de son côté... Ou pas, j'en sais rien... En vérité, je ne sais plus trop où tout ça va nous mener mais quoi qu'il en soit, il est temps de mettre les choses au clair une bonne fois pour toute et tirer un trait sur tout ça, qu'importe ce qui en découlera.

  • ◈ Je vais essayé de me libérer, au pire, je prendrai un jour de congé, j'en ai de réserve. On se retrouve près de la statue du Général Jackson, comme ça pas besoin de faire tout le tour de la place.

Sa commande me pris un instant au dépourvu, j'avais plutôt imaginé qu'il commande un Ginger Ale, signifiant par là qu'il s'attendait à ce que je présente également des excuses mais sans doute que quelque part, il imaginait être plus en faute que moi... Impossible à savoir et je suppose que j'en saurai plus demain. Cela dit, je sais que j'ai des tords, j'ai fini par l'accepter à force de me les faire rabâcher par Dina mais sur le moment, je n'imaginais pas qu'il pouvait y avoir une autre solution alors qu'à présent, je me dis que peut-être, j'ai baissé les bras trop vite. Enfin, il faut dire que c'est difficile d'imaginer se battre pour quelque chose quand toute votre vie, on vous a montré du doigt et rejeté parce que vous étiez différent. Bref, rendez-vous était pris et je n'avais plus qu'à retourner derrière mon bar préparer la commande quand Gilles nous rejoint enfin avec un sac et passant commande à son tour.

Je préparais la commande quand je les vis tous les deux se rendre dans les toilettes. Mr. Summers tenant toujours son sac alors qu'il emportait Alex avec lui. J'ignorais de quoi il s'agissait mais peut-être n'était-ce qu'un peu de nécessaire pour des soins au vu de l'état d'Alex. Je m'approchais pas de l'endroit, je n'étais pas curieux même si j'aurais voulu savoir ce qui lui était arrivé mais je préférais d'abord l'entendre de sa bouche. Cependant, j'arrêtais d'un signe de tête un client qui voulu les suivre, pas par curiosité là non plus mais plutôt pour satisfaire un besoin naturel, cependant, je voulais leur garantir un peu d'intimité pour faire ce qu'ils avaient à faire sans avoir à supporter le regard des autres. Oui, même si j'en veux beaucoup à Alex, il faut croire que je ne peux pas m'empêcher de vouloir le protéger des autres. Bordel, rien que de m'en rendre compte, je commence à douter que ce rendez-vous pour demain soit une bonne idée, surtout si au final, je repars comme un con après avoir pris un énième râteau malgré les belles paroles d'Alex quand il ignorait que j'étais juste devant lui à attendre qu'il passe commande.

Leur commande était prête quand ils sortirent enfin des toilettes et je fis rapidement signe à mon autre client qu'il pouvait à présent y aller. Je m'apprêtais à leur apporter leur boisson à leur table mais visiblement, le temps était venu pour eux de partir, me laissant leur commande sur les bras. Un rapide coup d'oeil à Alex me permis de comprendre pourquoi un départ si précipité. Il avait l'air au bout du rouleau et semblait avoir toutes les peines du monde à tenir debout. Dire que le voir si affaibli fut un choc plus grand que celui provoqué par son arrivée aurait été un euphémisme mais je n'allais pas discuter. Alex avait de toute évidence vraiment besoin de repos aussi, j'ai préféré remettre les boissons derrière le comptoir alors que Mr. Summers s'approchait pour payer leur consommation que justement, ils n'avaient pas bues. Je n'acceptais pourtant pas son argent, l'arrêtant d'un geste en le voyant porter la main à son portefeuille.

  • ◈ Laissez tomber, Mr. Summers, je peux toujours servir vos boissons à un autre client. Pas la peine de payer ce que vous n'avez pas consommer.

Après un signe de tête il repris la parole et ce fut à mon tour d'acquiescer à ses paroles. J'écouterais ce qu'Alex aurait à me dire, ça ne me posait pas vraiment de problème même si j'ignore encore si je serai capable de supporter ses paroles si c'est pour m'envoyer au diable une fois de plus. Cependant, j'avais besoin de savoir et il a fallut du temps pour que je m'en rende compte. Enfin, surtout il a fallut que mon ex insiste sur le fait que si je rencontrais Alex il faudrait que j'écoute ce qu'il aurait à me dire pour pouvoir avancer. J'avais nié en bloc au début mais à force, elle a réussi a me faire comprendre que j'en avais besoin, que tout n'était parfois pas aussi simple dans la vie. Après mûre réflexion, j'ai fini par reconnaître qu'elle avait raison même si le comportement ambigu d'Alex m'avait fait souffrir.

Il ne fut pas nécessaire que je les raccompagne jusqu'à la porte puisque celle-ci restait ouverte constamment une fois le bar ouvert mais je les ai regardé partir et suis resté planté là un moment avant de me faire rappeler à la réalité par la commande d'un client. Et puis il faut que j'informe mon patron que j'ai besoin d'un jour de congé, même si c'est un peu brusque...

[...]

Quand je rentre enfin chez moi après mon service, j'ai la tête vide et à la fois remplie de pensées partant dans tous les sens. Impossible d'appeler Dina pour parler de ce qui s'est passé aujourd'hui, il est tard et elle dort sans doute déjà, du coup, je me retrouve coincé à essayer de réfléchir sans vraiment y parvenir, je n'arrive pas à mettre de l'ordre dans mes idées et ça me frustre vraiment. Aussi, je décide de simplement prendre une douche et d'aller me coucher pour avoir les idées plus claires plus tard dans la matinée. Malheureusement, même la douche n'arrive pas à me détendre et je passe le reste de la nuit à fixer le plafond sans vraiment le voir et sans vraiment penser à quoi que ce soit. Tout ce que j'arrive à faire, c'est revoir Alex, toujours aussi beau, même visiblement diminué comme il l'était quand je l'ai vu et à me frotter la poitrine à cause de cette fichue douleur que je ressens chaque fois que je pense à lui.
Même les bruits de la ville n'arrivent pas à me distraire où à m'endormir comme c'est d'habitude le cas et il est rapidement dix heure du matin quand me le lève sans avoir trouvé le repos. J'ai passé la nuit a essayer de mettre de l'ordre dans mes pensées mais sans l'aide de Dina, c'est devenu difficile, comme chaque fois que ça concerne Alex. Il veut me parler plus tard dans la journée mais moi aussi j'ai des choses à lui dire. C'est juste que j'ignore toujours par quoi commencer. Je suppose que ça dépendra de ce qu'il aura à me dire...

Comme à mon habitude, je fais un peu d'exercice avant de prendre ma douche et d'avaler vite fait un café et un croissant. D'ordinaire, je mange plus que ça mais ne sachant pas où va me mener la conversation qui m'attend, j'ai peu d'appétit. Je passe le reste de la matinée à m'occuper comme je peux, je suis nerveux, j'ai les mains moites et cent fois j'imagine des excuses pour ne pas aller retrouver Alex mais au final, je les repousse toutes.
À midi, je sors et vais rejoindre notre point de rendez-vous, l'attendant en m'appuyant contre la barrière qui entoure la statue du Général Jackson, les bras croisés et le regard dans le vague en me demandant s'il va vraiment venir, si comme moi, il a pensé à autant de raison d'annuler et surtout s'il en a trouvé une bonne pour le faire. J'ai la tête qui part dans tous les sens au point que je ne le remarque même pas arriver jusqu'à ce qu'il m'interpelle...


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Cerf

Alexander Summers

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Alexander Summers
Cerf
Mar 21 Mai - 17:37
Cette nuit n’a pas été tranquille, j'eu beaucoup de mal à m'endormir. Le rendez-vous d'aujourd'hui m'avais stressé. Nayati devait savoir toute la vérité. Il avait dû entendre diverses rumeurs à mon sujet. Des vraies, des fausses des absurdes. Cette journée allait être vraiment très difficile comme celle d'hier. Mais il fallait avancer. Ne plus avoir de regrets ou presque. Il est 8 h, je me prépare pour l'hôpital et comme chaque fois, c'est très éprouvant. De retour a la maison, je file me doucher, avec de l'aide car je ne peux le faire tout seul et m'habille.
Le stress monte de plus en voyant l'heure du rendez-vous mon cœur s'emballe je devrais annuler, mais n'y arrive pas. Je ne veux plus le faire souffrir, il a assez payé.
Arrive au parc je stress tellement que je n'arrive même pas à faire disparaître mes petites cornes de cerf. C'est inhabituel pour moi de les avoir en public. Cela rajoute une angoisse supplémentaire. J'ai la tête basse et torture entre mes mains le mouchoir que je tiens.
Cela rajoute une angoisse supplémentaire. Je le vois enfin, il est là, il ne ma pas posé de lapin, ça me rassure un petit peu. Cela veut dire qu'il accepte de m'écouter. Je prends mon inspiration et l'appel un peut trop fort.« Tu sais tout maintenant, je ne te demande pas de me pardonner, mais de me comprendre, je ne pouvais pas du tout bouger de l’hôpital pendant plusieurs mois, et donc impossible d’aller te retrouver. Je soutiens même le regard d'une personne qui insiste en m'observant et qui finis par détourner le regard. C'est la première fois qu'une personne abandonne face a moi je suis surpris, ça me donne du courage pour avancer vers lui. Je ne suis vraiment pas tranquille et bégaie entre mes mots.


" Je te remercie d'être venue."

Il avance vers moi, a mon tour de faire des efforts.

" Installons-nous sur le banc à côté s'il te plais. Je ne tiens pas longtemps debout. "

Installé, je mets un peu de temps, j’inspire et me lâche, je lui raconte tout dans les moindre détails

"Le soir de ton départ, après que tu m'aies demandé de faire un choix je n'ai pas su répondre sur le moment, j'avais peur de l'inconnu. Un peu plus tard, j'ai voulu te rejoindre mais il y avait la soirée organisée par mon père. J'y suis allé mais je n'y suis pas resté longtemps, j'en pouvais plus et notre conversation tournait en boucle dans ma tête alors  je me suis éclipsé pour essayé de venir te voir mais ça ne s'est pas vraiment passé comme je l'avais prévu"

J'évoque ensuite l'agression de Ian, juste avant de le retourner et de mon calvaires à faire la navette entre l'hôpital, la maison et le centre de reeducation

« Tu sais tout maintenant, je ne te demande pas de me pardonner, mais de me comprendre, je ne pouvais pas du tout bouger de l’hôpital pendant plusieurs mois, et donc impossible d’aller te retrouver. Il n’y a que depuis le début de cette semaine que j’ai l’autorisation de sortir et de rentrer à la maison. »

Je suis fatigué, la discutions m’a épuisé, j’ai pleuré presque tout le long du au trop plein d’émotion, j’ai encore du mal a me calmer en plus je commence a avoir froid et n’arrive toujours pas a faire disparaître ces cornes ce qui m’agace.
Loup Gris

Calderon N. Miller

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Calderon N. Miller
Loup Gris
Mar 21 Mai - 19:50



« Révélation »


Quand il arrive, la première chose qu'il fait, c'est de me remercier d'être présent... À croire qu'il craignait autant que je ne vienne pas et quelque part, il aurait eu raison puisque j'ai bien faillit ne pas venir vu le nombre d'excuses que j'ai trouvé dans la matinée avant de les refouler. Je m'avance, m'apprêtant à... quoi, lui serrer la main ? l'embrasser ? je ne sais même pas mais il m'arrête, me demandant de nous installer sur le banc tout proche, ce que je fais sans grande précipitation, à son rythme encore une fois et cette fois, les mains dans les poches de mon pantalon.
Je peux sentir sa nervosité à travers son expression corporelle et son odeur. Il est aussi nerveux que moi qui ignore encore ce qu'il a à me dire ni le résultat de ses paroles à venir. Je l'ai déjà vu nerveux mais jamais à ce point et ça ne fait qu'augmenter ma propre nervosité. Je suis obligé de garder mes mains dans mes poches tant elles sont moites, j'étends mes jambes et les croise au niveau des chevilles, le dos droit mais la tête basse, comme pour mieux me concentrer et surtout faire le vide de tout bruit qui pourrait parasiter sa voix et ma compréhension de ses paroles. Quand il se lance, c'est pour me faire un rappel du pire jour de ma courte vie, ce qui me fait fermer les yeux un moment parce que c'est un moment que j'aimerais ne jamais avoir vécu, le moment de son rejet...

Je l'écoute attentivement, comme je l'ai promis à son père la veille et au fil de ses paroles, je serre les dents au point que j'ai l'impression de les enfoncer un peu plus dans mes gencives. Bordel ! L'agression perpétrée par Ian sur sa personne me révolte et me donne des envies de meurtre. Je savais que ce type était barge mais à ce point... Je me doutais que c'était un enfoiré du genre jaloux et violent mais si j'imaginais facilement les coups qu'il aurait pu donné, jamais je n'avais imaginé qu'il irait jusqu'à utiliser autre chose que ses points. Le pire dans tout ça, c'est que je n'étais pas là pour le protéger... Trop occuper à me morfondre sur un rejet qui finalement n'en était pas un, il faut dire que je ne lui avais pas trop laissé le temps de la réflexion. J'aurais dû être là pour le protéger... J'ai la nausée... Non seulement je me fais honte mais en plus, je me dégoûte. Il a été blessé parce que je n'étais pas là... Je n'ai aucun mal à imaginer la scène, la terreur d'Alex pendant l'agression, l'imaginer en train de m'appeler à l'aide alors que je ne suis pas là... Oh Seigneur !

Je ramène mes jambes plus près du banc et sors les mains de mes poches et les place en croisant les doigts sur ma nuque tout en penchant ma tête entre mes jambes pour reprendre mon souffle parce que si je ne le fais pas, c'est la crise de panique assurée alors que je ne peux rien changer à ce qui lui est arrivé... J'ai dû mal à comprendre la suite de son discours, j'entends les mots mais la compréhension m'échappe pendant un moment et à la fin de son récit, il me faut encore un instant avant de comprendre ce qu'il vient de m'apprendre. Bordel ! J'aurais bien besoin d'un verre et je ne bois même pas, c'est pour dire l'agitation intérieure que je ressens.
C'est la voix un peu plus grave et enrayée que je prends la parole quand je m'en sens capable sans manquer d'air...

  • ◈ D'accord... Je comprends mais... Pourquoi tu ne m'as pas prévenu ? Pourquoi le silence radio durant tout ce temps ? Tu aurais pu me faire prévenir par tes parents ou les miens, pourquoi m'avoir tenu à l'écart si tu avais changé d'avis ? Quand je t'ai demandé... quand je t'ai posé cet ultimatum, ta réaction m'a donné à croire que tu ne voulais pas de moi, pas comme je te voulais en tout cas... Ton silence pendant tout ce temps n'a fait que renforcer l'impression que j'avais, que tu ne voulais pas être avec moi sans que je sois ton "sale petit secret" et je t'en ai voulu pour ça... Bon Dieu Alex ! Tu ne crois pas que si j'avais su dès le départ ce qui t'était arrivé, ça aurait pu changer un peu les choses ?Tu avais largement le temps de me dire que tu avais changé d'avis et j'aurais pu te soutenir durant tout ce temps... Pourquoi m'avoir tenu à l'écart ?

Je ne comprends pas et l'incompréhension m'a toujours frustré, je déteste ne pas comprendre. S'il m'avait fait prévenir, on aurait pu éviter tous ces mois de souffrance, de séparation, de colère... J'aurais pu être là pour lui, je l'aurais attendu... Je ne comprends pas son silence surtout qu'il me connait depuis suffisamment de temps pour savoir comment je fonctionne, du moins, j'aime croire qu'il me connait aussi bien que je le crois. Alors qu'il ai gardé le silence me dépasse complètement et me frustre au plus haut point. Le seul carburant que j'ai eu pendant tout ces mois, c'était la colère sur un rejet sur lequel il était revenu, d'ailleurs, était-ce seulement un rejet ou est-ce que j'ai tout imaginé ? Et puis, tout ça ne veut pas dire non plus qu'il veuille encore de moi aujourd'hui... Il m'en veut peut-être de ne pas avoir été là pour le protéger, ce serait logique, après tout, je me foutrais des baffes moi-même si je ne craignais pas de passer pour un fou.

  • ◈ Hier, tu as dit que tu m'aimais encore mais en gardant le silence tous ces mois, tu m'as laissé croire que j'avais raison de croire que tu ne voulais pas être avec moi... Je sais que c'est égoïste de ma part, que tu devais pensé à toi pour pouvoir te soigner mais... Si j'avais su, tu ne crois pas qu'on aurait pu éviter de souffrir autant durant tout ce temps ? Tes parents sont-ils seulement au courant de ce que tu ressens pour moi ? Est-ce qu'ils pourraient seulement l'accepter ? Tu me dis tout ça maintenant, c'est bien mais au final, qu'est-ce que ça change ? Tu vas rester dans ton monde où je n'ai pas ma place et je t'ai déjà dit que je ne voulais pas avoir à me cacher. Alors, oui, je comprends que tu n'ai pas pu venir me voir plus tôt, même si je ne comprends pas pourquoi tu n'as pas fait en sorte que je sois prévenu au moment des faits mais au final, ça ne va rien changer, pas vrai ?

J'ai vraiment besoin de comprendre et de savoir. Toute son histoire, c'est moche, très moche même mais malgré tout, j'ai du mal à imaginer que tout ça va changer quoi que ce soit entre nous. D'accord, je suis au courant à présent mais ça ne veut pas dire qu'il est aussi là pour me dire qu'il est prêt à être avec moi. Ca me tue de l'avouer mais, s'il me disait maintenant qu'il veut de moi sans avoir à se cacher, bon sang ! Je le reprendrais dans la seconde... C'est pathétique et j'en ai bien conscience mais je l'aime à ce point malgré le fait qu'il m'en ai fait voir de toutes les couleurs depuis que j'ai conscience de mes sentiments pour lui.


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Alexander Summers

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Alexander Summers
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Mar 21 Mai - 22:29
Je me prends la tête entre les mains, Nayati était vraiment bouché. Comment voulait-il que je le prévienne alors qu’il avait quitté la maison et que je venais de me faire agresser par un autre homme

«  j’ai été de longs mois dans le coma Naya, de plus tu avais quitté la maison. Pourquoi te faire appeler ? Pour que je te fasse pitier ? Devenir une sorte d’esclave a mon chevet qui joue les médecins, certainement pas !. De plus, tu aurais eu de gros ennuis en restant. On t’aurait accusé à la place de Ian. Il te déteste, il aurait trouvé un moyen de te faire accuser. Papa et maman a eux, deux étaient déjà lessivés. C’est encore compliqué de s’occuper de moi, même si papa le nie, je le vois bien. Je ne sais encore rien faire tout seul telle est ma pensée en ce moment, mais sur le coup, j’avais honte, je ne voulais voir personne et non, je n’avais pas le temps au début, car tout était une question de temps, j’étais baladé de service en service à l’hôpital avec des montagnes d’examens. Regarde aujourd’hui a peine dehors depuis 2h et je suis déjà épuisé alors imagine-toi il y a encore quelques mois. J’avais tellement mal»

je sens que je m’énerve car je n’arrive ps a lui faire comprendre mes raisons, je n’ai plus vraiment la patience d’autrefois. Je souffle un long moment et tente difficilement de me calmer, ce que je parviens a faire. Mais je réponds dans le désorde a ses questions posées.

"Mes parents savent pour toi, Papa et maman m’on entendues parler plusieurs fois dans mon sommeil. Puis papa et maman sont venues et nous avons parleé de longues heures ensembles. j’ai compris que j’avais été un idiot de t’avoir laissé partir, et que j’aurai toujours leurs soutien. Mais le temps que je réalise, c’était trop tard. Je m‘étais mis en tête que tu avais déjà trouvé quelqu’un que tu ne voudrais plus me voir. Maman m’a secouée et m'a fais ouvrir les yeux et m’a motivée plus que jamais pour que je me décide enfin de tout faire une fois que je pourrais être a l’extérieur et de tout te dire. C’est ce que je fais aujourd’hui.  Je ne sais pas ce que je vais faire aujourd’hui tout dépends de comment on évoluera après cette discution. Une chose est sure , j’ai le soutien de papa et maman, je ne fuirai plus, enfin, je vais essayer. Mais je trouve que je ne m'en tire pas trop mal, je n’ai pas fui cette rencontre même si pour toi ce n’est pas un exploit, pour moi oui, car j’ai pu enfin tout te dire sans craintes »

Je n’en peux plus, c’est vraiment épuisant et la cicatrice me fait mal. Je ne sais pas ce qu’il va penser de tout ça, mais les choses cachées, on été dites. Je l’aime toujours, c’est un fait, mais je ne suis pas là aujourd’hui pour le récupérer même si je pense l’inverse. Je voulais me rattraper et qu’il ne soit plus en colère. J’avais senti cette déception le soir où il avait quitté la maison. J’avais senti cette déception le soir où il avait quitté la maison.

« Ne t’inquiète pas Naya, si on se revoit, je ne te cacherai plus comme je le faisais enfant. Tu seras m’on égal peut importe ce que disent les autres. De toute manière en tant qu’Oméga, je serai toujours dans l’erreur et ne ferai jamais rien correctement. Je ne peux pas tomber plus bas que je l’ai été. »

Je serais heureux qu’il accepte qu’on se revoie, je ne cherche même pas ce qu’on redevienne amant, enfin pastout de suite. Une simple relation amicale me contentera. Je n’ai pas le droit de lui demander plus. S’il refuse, j’accepterai son choix. Apaisées enfin, mes cornes de cerfs disparaissent. Je ne cache plus rien. J’ai vraiment été un abruti d’avoir attendu tout ce temps.
Loup Gris

Calderon N. Miller

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Calderon N. Miller
Loup Gris
Mer 22 Mai - 11:17



« Révélation »


Je le sens s'énerver alors qu'il répond à mes questions, certes pas dans le bon ordre mais qui s'en soucie ? En tout cas pas moi tant que j'ai mes réponses et ce que j'entends n'arrange rien à mes bouffées d'angoisse. Tout ce que je retiens, c'est qu'il n'a pas voulu de moi quand il en aurait eu le plus besoin et tout ça pour quoi ? Parce qu'il avait honte ? Mais honte de quoi ? De s'être fait agresser ? Putain de fierté à la con, autant pour lui que pour moi parce que la mienne n'accepte pas qu'il ai voulu me protéger des machination de cet enfoiré de Ian qui effectivement aurait pu facilement me faire porté le chapeau. Mais je retiens aussi autre chose, Alex a finalement révélé à ses parents ce qu'il ressentait pour moi et apparemment, ceux-ci sont d'accord. Je pourrais vouloir des preuves de ce qu'il avance mais il me suffit de penser à la veille et à la façon dont son père s'est arrangé pour qu'on puisse se parler... S'il avait été contre, Alex ne serait jamais entré dans le bar. Il me faut encore contrôler ma respiration à mesure de son discours mais si l'angoisse de ne pas avoir été là est toujours là, ce n'est plus elle qui me comprime la poitrine, c'est une énorme bulle d'espoir parce que même si on en est au même point du "Et maintenant ?", il semble qu'il ne veuille plus cacher notre relation, du moins si elle devait reprendre... J'arrive même à ne pas être en colère quand il sous-entend que je ne puisse pas reconnaître le courage dont il a fait preuve en venant me voir... Bordel ! Ce qu'on peut être maladroit lui et moi... Toutefois, il faut peut-être que moi aussi je fasse preuve de courage en répondant à aux questions silencieuses que j'ai perçu dans son discours, que je me révèle aussi un peu. Après tout, il semble que nous ayons tous les deux changer et réapprendre à se connaître ne semble pas être un luxe mais une nécessité si nous voulons avancé, quelle que soit la direction que nous prendrons...

  • ◈ Tes doutes me concernant étaient fondé... J'ai eu quelqu'un et à vrai dire, quand je t'ai posé cet ultimatum, je sortais déjà avec elle depuis un moment. Dis comme ça, j'ai l'air d'un salaud qui joue double jeu mais il faut que tu comprennes une chose. Je me sentais piégé... Entre le rejet de la société en général tout ça parce que je suis métis et toi qui ne semblait pas vouloir être avec moi sans que ce soit un secret... J'avais besoin de me sentir accepté pour ce que je suis et comme je suis et tu ne pouvais pas me donner ça. Et puis après mon départ, je suis rester encore un peu avec elle parce que penser à toi me mettait en colère et me faisait mal mais ça n'a pas durer très longtemps parce que je me suis rendu compte que ce que je faisais était injuste. Je l'appréciais, oui, comme une amie mais je ne l'aimais pas comme elle le méritait, alors j'ai rompu et je lui ai tout dit. Je lui ai expliqué pour toi et pourquoi j'étais sorti avec elle... J'ai passé un sale quart d'heure mais c'était mérité, tu vois... Malgré tout, elle est restée une très bonne amie, sans doute la meilleure que j'aurai jamais et il m'a fallut du temps pour voir plus loin que la douleur et la colère que je ressentais mais grâce à elle, j'ai compris qu'il y avait aussi une autre raison à notre rupture et c'était parce que quelque part, je t'attendais toujours... Seulement, voilà... Ton silence durant tout ce temps... Ca n'a fait que renforcé ce que je pensais savoir, que tu ne voulais pas de moi et la douleur et la colère sont revenu. Du coup, oui, je ne voulais plus te voir, je ne supportais même plus d'entendre ton nom... J'ai été rejeté toute ma vie, Alex, à part mes parents et toi, personne ne m'a accepté pleinement et encore, toi, tu ne pouvais pas le faire publiquement... Alors, oui, forcément, j'ai laissé la colère me guider parce que sinon, je me serais effondré.

Il y a de l'humidité sur mes joues et je redresse la tête pour voir s'il pleut mais non, le ciel est clair et je me rends compte qu'en fait, c'est moi qui pleure, ce que je n'ai jamais fait, du moins pas en face de lui, je n'ai jamais voulu me montrer vulnérable devant lui mais aujourd'hui, il faut croire que j'en ai besoin, qu'on en a besoin tous les deux pour mieux comprendre ce qu'on a traversé. J'essaie autant que possible de me reprendre et j'essuie mes larmes qui n'en font qu'à leur tête et continuent de couler. C'est épuisant d'être en colère mais ça l'est aussi de la laisser s'envoler quand on comprend enfin les choses dans leur ensemble. On a fait des erreurs et on en a payé le prix, je pense que c'est assez à présent, on a assez souffert chacun de notre côté mais il y a encore quelque chose que je tiens à lui dire, ça me semble important qu'il comprenne aussi que si j'avais su plus tôt ce qui lui était arrivé, j'aurais compris et attendu...

  • ◈ Il faut quand même que tu saches une chose. Je comprends pourquoi tu n'as rien dit de ce qui t'est arrivé mais, si j'avais su, même si c'était par l'intermédiaire de tes parents ou des miens, si j'avais su, j'aurais compris plus tôt et je t'aurais attendu. Je suis parti, c'est vrai et à cause de ça, je n'étais pas là pour te protéger de Ian, je m'en voudrai sans doute encore longtemps de ne pas avoir été là mais si tu m'avais fait savoir après ton coma, si on m'avait expliqué qu'il ne fallait pas que je t'approche pour que je ne sois pas impliqué, j'aurais compris et j'aurais simplement attendu que tu reviennes. Bon sang, Alex, ça fait des années que je t'attends alors quelques mois de plus n'aurait rien changé, je pensais que tu me connaissais mieux que ça...

Ca pourrait sonner comme un reproche mais ça n'en est pas un, je veux juste qu'il se rende compte du temps perdu alors que tout ça aurait pu s'arranger plus tôt. Je l'aime encore, je l'ai toujours aimé mais je ne suis pas encore prêt à le lui dire même si quelque part, je pense le lui avoir dit sans vraiment prononcer les mots. D'après ma mère, c'est possible et vu qu'elle a souvent raison, je ne vais pas remettre en doute ce qu'elle affirme depuis aussi loin que mes souvenirs me le permettent. Nous sommes juste deux idiots maladroits avec un peu trop de fierté mal placée pour ne pas se blesser inutilement de temps en temps et notre dernière maladresse nous a coûté beaucoup.
J'arrive enfin à faire cessé mes larmes et me redresse, reprenant ma position initiale et cette fois, mes mains dans mes poches n'y sont que pour m'empêcher de le toucher parce que je meurs d'envie de l'embrasser, de retrouver son goût alors qu'on en est toujours au même point... Et maintenant ?

Seulement voilà, pas le temps d'entamer cette partie de la conversation parce qu'une furie brune nous tombe dessus et quelque part, je pense que c'est la meilleure diversion qui soit...

  • ✿ Ca alors, Calderon Miller, qu'est-ce que tu fais là, je croyais que tu travaillais cet après-midi ? Ne me dis pas que tu as enfin pris un jour de congé, il faudrait qu'il gèle en enfer pour que ça arrive...

La furie brune n'est autre que Dina, mon ex et ma meilleure amie, tout en joie de vivre, se moquant bien du qu'en dira-t-on et qui n'a pas sa langue dans sa poche. Même moi, je fais pâle figure devant sa franchise et pourtant, je m'estime être quelqu'un de franc, c'est pour dire... En tout cas, on peut compter sur elle pour vous dire vos quatre vérités sans mâcher ses mots. Je tourne la tête vers elle et lui adresse un sourire fatigué tout en la laissant s'approcher...

  • ◈ Salut Dina, tu te souviens d'Alex ?Et au fait, qu'est-ce que tu fais là ?


Dina connaissait Alex de vue, on était tous dans la même classe au lycée mais Alex et moi restions bien souvent dans notre coin, du moins quand Ian et sa bande ne venait pas s'incruster, et de fait, elle ne lui a jamais vraiment parlé mais elle sait qui il est et ce qu'il représente pour moi. Elle le regarde alors, avec des yeux ronds comme des billes avant de se montrer un peu nerveuse, sans doute parce qu'elle connait la colère qui m'habite, qui m'habitait jusqu'à il y a à peine quelques minutes...

  • ✿ Alex ? Alexander Summers ? Heu... Salut... Je suis étonnée que...

Elle me jette un coup d'oeil et semble remarqué quelque chose, j'ignore quoi mais en tout cas, ça lui permet de se reprendre et de redevenir elle-même, ce qui va sans doute épuisé Alex un peu plus qu'il ne l'est...

  • ✿ Je vois... Vous avez déjà déjeuné ? Non parce que vu l'heure, je meurs de fin et comme je pensais aller voir Cal pour qu'il m'écoute me plaindre de mes profs, je me disais que je pourrais peut-être vous inviter à déjeuner, ça vous tente ?

J'adore cette fille...


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Cerf

Alexander Summers

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Alexander Summers
Cerf
Mer 22 Mai - 17:37
Quand il évoque qu’il voyait quelqu’un lorsqu’il m'a posé cet ultimatum, je grogne et croise les bras tel un enfant, mauvaise idée, car j’ m’appuyais contre le dos qui me faisait mal. Je grogne encore et me redresse pour de nouveau être assis près de lui.J’ai du mal a trouver la bonne position, ça fait trop longtemps que nous sommes dehors et je n’ai qu’une envie, rentrer. Et flûte papa qui n’est pas là le chemin du retour sera un vrai calvaire. Quand il me parle de cette fille, je peste dans ma barbe ça ne me plais pas du tout , mais me radoucit en entendant la fin. Alors je radoucis, j’ai presque de la peine pour cette jeune fille.

« Tu me la présenteras ?J’aimerais bien la rencontrer, elle a été ton soutien tout ce temps, j’aimerais la remercier. »


Je le vois pleurer, c’est tellement rare. Je baisse la tête et avance ma main vers lui afin de lui retirer ses larmes en y passant doucement mes doigts. Je pose ma tête sur son épaule et me mords les lèvres. Je me rends compte maintenant de mon erreur.

« Je suis désolé, Naya, je ne l’avais pas vu ainsi. J’avais tellement mal, je voulais que cela s’arrête et je n’ai même pas pensé a demander a Papa et maman de te prévenir. Pour moi, tu étais parti, je pensais que tu ne voudrais plus me revoir. Quel con j'ai été, je m'en rends compte maintenant Fierté de merde. »

Dis-je en soupirant, tout en me passant la main dans les cheveux. Et puis zut ! Tan pis pour les « ce n’est pas le bon moment » et les « nous sommes en public » nous avons tellement perdu de temps avec ça. Je relève la tête, le fixe et m’apprête à l’embrasser tellement, il m’avait manqué, quand une jeune fille me fais stopper toute action. C’était elle, sa meilleure amie qui venait a notre rencontre. Quand elle arrive, je la détaille de la tête aux pieds. Elle est jolie, je comprends pourquoi Naya a accepté de sortir avec elle. Son aura me plaît, elle ne pue pas la mesquinerie et la manipulation comme certaines femelles. Je ris, cette fille sans gêne est adorable, autre que son physique je comprends mieux pourquoi Naya l’avait choisie à l’époque.

« Salut Miss, de quoi êtes-vous étonnée ? »

Lui demandais-je intrigué en clignant plusieurs fois des yeux.

« Oui pas encore déjeuné, nous discutions avec Naya depuis cette après-midi. Beaucoup de choses devaient être dites. »

Naya la dis tantôt, elle savait pour nous donc autant éviter la partie gênante de l’histoire sur le fait de qui est qui.

« Bougeons d’ici, bonne idée, je commence a avoir mal au dos. Vous invitez un inconnu, n’avez vous pas peur qu' il ne vous arrive quelque chose ? »

Dis-je amusé, pour la provoquer amicalement. Comme si un handicapé comme moi pouvait faire quelque chose.


« Qu’en dis tu Naya ? Manger un morceau tous les 3, ça nous rappellera des souvenirs par contre je ne pourrais pas rester très longtemps. Le dos me fait mal et je dois changer les pansements dans 1 heure. »
Loup Gris

Calderon N. Miller

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Calderon N. Miller
Loup Gris
Mer 22 Mai - 19:38



« Révélation »


Je suis touché et étonné du geste d'Alex quand il tente de sécher mes larmes et je dois dire que c'est vraiment un geste auquel je ne me serais jamais attendu de sa part, surtout quand ensuite, il vient poser sa tête sur mon épaule. Est-ce que ça veut dire que tout n'est pas perdu ? Je commence à y croire et pourtant, il y a encore une partie de moi qui doute encore. J'ignore où on en est... Et puis ses paroles suivant m'apaisent quelque peu, je ne veux pas me montrer égoïste mais j'avais besoin qu'il comprenne mon point de vue et comment j'ai vécu son silence durant tout le temps où nous n'étions pas ensemble. Au moins, on est d'accord sur un point, notre fierté a vraiment été un gros obstacle dans toute cette histoire. Et puis Dina arrive et c'est une bourrasque de vent frais qui s'abat sur nous, nous sortant d'un silence embarrassant avant même qu'il ne s'installe... C'est presque marrant de les voir discuter ensemble alors que je me tiens en retrait, je n'ai même pas fait les présentations...

  • ✿ Et bien je suis étonnée que ce grand échalas ai pris le temps de vous écouter parce que visiblement, vous avez eu une longue discussion. Ca fait une éternité que je lui dis qu'il devrait venir vous voir pour mettre les choses au clair mais il est plus buté qu'une bourrique et je pèse mes mots...

C'est génial quand on parle de vous comme si vous n'étiez pas là... Je relaisse tomber ma tête sur ma poitrine en soupirant. C'est vrai que ça fait un moment qu'elle n'arrête pas de me répéter que je devrais entendre ce qu'Alex a à me dire, que lui et moi, ce n'était pas encore fini mais je n'ai pas voulu l'écouter, trop certain qu'il n'y avait rien à ajouter sur ce qui avait été dit. Pourtant à présent, force m'est d'admettre qu'elle avait raison et que j'étais inutilement entêté. Je profite d'un moment de pause entre leur échange pour faire les présentations, passant ainsi à autre chose, du moins, je l'espère...

  • ◈ Ca vous ennuie pas que je fasse les présentations ? Non parce que vous discutez gaiement mais Alex, tu es le seul qui ignore à qui tu parles... Je te présente Dina Saint-Clair... Une amie très proche...

C'est une façon polie de lui faire comprendre qu'il s'agit justement de la jeune femme dont je lui ai parlé, mon ex avec qui j'ai gardé des liens amicaux très serré et qui m'a permis de tenir bon pendant son absence. Sans doute la seule femme en dehors de ma mère dont je ne pourrais pas me passer. Et voilà Dina qui pouffe de rire, elle a toujours aimé mon sens de l'euphémisme quand ça m'arrange...

  • ✿ Une amie très proche... Je lui l'ai déjà dit, par moment Cal a le don de l'euphémisme... Je suis son ex même si j'ignore si on peut dire ça comme ça, après tout, c'est à cause de vous s'il est sorti avec moi et grâce à vous s'il a rompu...

Elle le dit sur le ton de la blague, ça fait un moment que c'est arrivé et on peut en parler tous les deux comme de bon souvenirs même si la période n'était pas franchement joyeuse. Elle est passé au-dessus de sa rancune pour me pardonner depuis longtemps et je ne l'en remercierai jamais pour ça et puis elle se doute bien qu'en cas de confrontation avec Alex, je n'aurais jamais caché ma relation avec elle puisque je déteste les cachoteries.
Alex accepte son invitation à déjeuner tout en plaisantant gentiment avec elle et elle hausse simplement les épaules en lui répondant qu'avec ce qu'elle sait de lui, il n'est pas du genre à faire volontairement du mal aux autres et que de toute façon, elle sait qu'elle peut compter sur moi pour les protéger tous les deux en cas de problème... C'est beau la confiance d'une amie, n'est-ce pas ? Et puis Alex se tourne vers moi, histoire de prendre connaissance de mon avis sur la question du déjeuner, toujours aussi poli mon p'tit prince...

  • ◈ D'accord, on va manger, ensuite, je te ramènerai chez toi... Et Dina, tu ne m'as pas répondu, qu'est-ce que tu fais là, je croyais que tu avais cours aujourd'hui ?

J'aurais voulu rester un peu plus longtemps avec Alex mais en le regardant un peu mieux, je me rends compte qu'il a vraiment l'air fatigué. La discussion m'a déjà vidé émotionnellement parlant alors lui qui doit supporter en plus des lésions physiques, je n'ose pas imaginer à quel point il doit être épuisé. Au moins en le ramenant, je serai sûr qu'il sera rentré sans encombre sans avoir à m'inquiéter qu'il lui arrive quelque chose sur la route à cause de sa fatigue. Je me lève donc, tout en écoutant distraitement Dina me répondre qu'elle n'avait pas cours cet après-midi avant de se tourner à nouveau vers Alex que je laisse se relever tout seul, espérant que s'il a besoin d'aide, il me le demandera. Je ne veux pas m'imposer et le blesser en l'aidant alors qu'il ne le souhaite peut-être pas...

  • ✿ Bon, Alex, je peux vous appeler Alex, hein ? Et puis on va se tutoyer, après tout, on a le même âge, ce serait idiot de se donner du vous alors qu'on a fréquenté la même classe pendant des années et le même homme par la même occasion... J'ai donc une question, pourquoi tu l'appelles Naya ?

Oui, Dina ignore mon prénom Lakota, nous sommes très proche mais il n'y a que quelques rares personnes autorisées à m'appeler par mon nom indien. Alex en fait partie depuis que nous sommes enfants et jamais il me viendrait à l'esprit de le reprendre sur ce point même quand j'étais en colère, je n'ai jamais pensé que je préfèrerais l'entendre m'appeler autrement. Alex et moi répondons en même temps même si nos réponses divergent quelque peu...

  • ◈ C'est juste mon deuxième prénom...

Je ne veux pas qu'elle y voit autre chose qu'un second prénom et une possible lubie d'Alex, elle n'a jamais été au courant pour mon prénom indien et je ne veux pas qu'elle soit blessée parce que je ne lui ai jamais demandé de m'appeler comme ça. Quelque part, ce prénom a une importance énorme pour moi, c'est autant mon prénom que la signification de qui je suis, autoriser quelqu'un a l'utiliser, c'est un peu comme lui donner le pouvoir de me blesser et depuis Alex, je n'ai autorisé personne à part mes parents à m'appeler de cette façon. C'est une façon de plus pour moi de me protéger. Une clé que je ne donne pas à tout le monde... Une clé que j'ai regretté de l'avoir donné à Alex jusqu'à ce que nous prenions enfin le temps de discuter. Aujourd'hui, je peux à nouveau dire que je ne le regrette plus, quelque soit le résultat de notre discussion.

Nous avançons tranquillement, au rythme d'Alex qui avance plus lentement que nous à cause de ses blessures mais ça ne dérange personne et Dina fait pour une fois preuve de diplomatie en évitant de lui demander ce qui lui est arrivé, de toute façon, elle sait que je lui en parlerai parce que je ne pourrai pas faire autrement que de discuter de tout ça avec elle pour organiser mes pensées une fois que nous serons seuls tous les deux. Je reste à côté d'Alex et elle est obligée de se placer de l'autre côté de lui pour discuter sans que je la gêne. Discuté avec lui est une nouveauté pour elle, moi elle me connait assez alors forcément, elle va chercher à mieux le connaître, savoir qui se cache derrière le camarade de classe dont elle a le souvenir...

  • ✿ Et bien je suis contente qu'on se rencontre, même si techniquement, on se connait déjà dans un sens mais on n'a jamais vraiment parlé toi et moi... Je vais avoir pleins de choses à te raconter sur cet abruti à côté de toi. Une fois, il était tellement saoul qu'il n'a pas retrouvé son appartement et a fini dans mon canapé en m'implorant de l'aider pour aller t'enlever et t'enfermer dans son appartement.

Je grogne en l'entendant... C'était pas mon meilleur moment et il y en a eu quelques autres, aussi, j'ai arrêté de boire et je ne touche plus une goutte d'alcool, même quand on me paie un verre au boulot, j'ai toujours une bouteille de bière à moitié vide où recracher mon shot. Il faut dire que je commençais à peine à travailler au bar et je ne connaissais pas encore le truc à ce moment là, du coup, je me suis souvent retrouver dans un état lamentable jusqu'à ce que mon collègue ai pitié de moi et m'apprenne comment faire pour ne pas rouler sous le comptoir à la fin de la soirée. C'est sans doute aussi à cause de ces quelques soirées que Dina a compris que je voulais toujours Alex dans ma vie même si une fois sobre, elle a eu la délicatesse de ne pas me répéter ce que je pouvais déblatérer quand j'étais bourré. Je ne l'aurais sans doute pas accepté et juré qu'elle inventait. Si j'ai grogné en l'entendant en parlé à Alex, ça ne me dérange pas tant que ça qu'il le sache à présent que nous avons mis les choses au clair...


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Alexander Summers

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Mer 22 Mai - 21:34
«Dans un sens , c’est compréhensible, je ne lui ai pas donné de raison valable de venir me voir, et si mon père n’avait pas fait exprès d’aller dans son bar, je n’aurai jamais eu le courage d’aller le trouver. Le revoir m’a permis de corriger certaines erreurs du passé. . »

Je souris ravis qu’il accepte de me la présenter, puis-je espérer que l’on continue à se voir. Ça me nous ferai tellement de bien. Je comprends aussi pourquoi Naya l’a choisie comme petite amie. Elle est joyeuse, pleine de vie et dynamisuqe et amusante. Loin de ce que nous étions à l’époque. Je ris aux mots qu’il emploie pour la décrire, « une amie proche » alors que plus tôt, il avait parlé d’elle comme une très bonne amie en parlant de son ex.

« Naya, tu as parlé d’elle tout à l’heure, et vu comment elle parle de toi de « bourique » j’ai compris qui elle était. Ne dis pas une amie très proche alors que tanto tu as dis que c’était une très bonne amie. En tout cas Miss Dina , je suis ravie de te rencontrer, c’est un plaisir»

Afin de répondre a sa question sur le fait de se tutoyer. Elle a raison, nous ne sommes pas de vieux séniles pour dialogue avec des vous. Que j’aimerai qu’on devienne complice elle et moi, elle est si gentille, ça fait du bien de voir des personnes qui ne pensent pas à vous blesser. Puis vient la raison pour laquelle l’appel Calder « Naya » je réponds en même temps que Naya

« Pourquoi naya et bien je n’ai jamais réussi à l’appeler Cal * Je grimace * et puis C’est son deuxième prénom »

Vu qu’elle ne sait pas la raison complète, je ne préfère pas en dire plus pour ne pas frustrer Nayati, je me penche vers Dina et lui susurre a l’oreille espérant que Nayati n'entende pas

« Je l’appellerai ainsi tan que je l’aimerai. »

C’était encore trop top pour le révéler à Naya ou le lui faire rappeler, mais elle avait une raison supplémentaire de taquiner Calder quand ils seront tous les deux ca ne me gêne pas pour lui dire une partie de la vérité elle discutera avec Naya de toute manière.

« je me suis fait agresser il y a quelque temps, c’est la raison de mon état actuel. Vos yeux ont parlé pour vous, même si vous ne l’avez pas demandé votre regarde l’a fait pour vous et puis ca ne me gêne plus d’en parler en plus vous êtes importante pour Naya »

Je ris à une anecdote de Naya saoule. Lève un regard vers lui et pouf de rire à nouveau. Bon dieu que ca fait du bien, il y a longtemps que je n’avais pas ris autant. En marchant, et en discutant, je ne me rends pas conte que je prends la main de Nayati. Je suis heureux d’êtres près de lui.

On arrive au bar de Nayati et souri, je sens que je vais aimer ce bar. Je m’arrête et dis.

« Tu vois la boulangerie, pâtisserie le Bronze, juste en face, et bien de temps en temps quand je ne suis pas trop fatigué, je viens y prendre des cours.

Dire que nous nous sommes jamais croisé alors que nous étions si près. Nous aurions pu discuter bien avant si j’avais eu envie d’aller à ce satané bar. Mon ventre grogne, j’ai faim.

« Oui, je veux bien que tu me raccompagnes après avoir changé mon bandage, ca va m’épuiser. Mais pour le moment, j’ai faim ! »
lors du choix, je choisi une soupe de légumes du soleil avec du gruyère rappé déposé dessus et quelques crouton frotté a l’ail. »


c’est simple et peut paraître peu, mais pour moi ça ira. Je n’ai pas un très gros appétit ce soir, puis je fais la connaisse d’une deuxième personne adorable

« Dina, accepterais-tu un soir de venir à la maison avec Nayati ?On pourra discuter, et tu me raconteras encore les maladresses de Naya bourré »

Ca faisait longtemps que je n’avais pas plaisanté ainsi, ca faisait du bien
Loup Gris

Calderon N. Miller

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Calderon N. Miller
Loup Gris
Jeu 23 Mai - 13:08



« Révélation »


Bon sang, présenter ces deux-là, l'un à l'autre c'était une aussi bonne idée qu'une mauvaise, j'ai l'impression qu'ils vont s'amuser à mes dépends pendant un bon moment et la discussion sur ma manière de présenter Dina n'est qu'un tout petit indice mais bien suffisant pour savoir que ces deux-là vont adorer se foutre de ma pomme chaque fois qu'ils en auront l'occasion. Je devrais être agacé mais le fait de revoir d'une certaine façon, l'ancien Alex, celui qui riait facilement, qui s'amusait à me taquiner et dont j'étais amoureux, ça me rendait nostalgique et heureux en même temps. Il faudrait que ces deux-là se revoient plus souvent, Dina a l'air de lui faire du bien grâce à sa joie de vivre et sa personnalité haute en couleur. Je n'ai jamais été un joyeux luron, de nous deux, c'était toujours Alex le plus solaire quand nous étions enfant. Quand les choses étaient encore simple... On s'est donc mis en marche, le bar n'est pas très loin, heureusement et ça ne me dérange pas de les laisser discuter pendant que je veille à ce qu'aucun passant ne vienne bousculer Alex tout en écoutant leur conversation d'une oreille... Et puis vient le moment où, le centre de notre intérêt à Dina et moi, me prend la main. Ma réaction est immédiate, aussi vive qu'un réflexe, une brusque inspiration, quelques battements de cils rapides pour éloigner le picotement de mes yeux et ma main qui se serre un peu plus sur la sienne...

C'est une situation que je n'aurais jamais espérée, ni osé rêver. Pour lui, que j'ai toujours connu réfractaire à toute démonstration publique, me prendre la main, comme ça en pleine rue, c'est comme afficher une pancarte au-dessus de sa tête disant qu'il est avec moi. Impossible de ne pas réagir à une telle déclaration, même si nous avons sans doute encore des choses à régler, le plus important a été dit et il est peut-être temps qu'il sache aussi que la porte est ouverte de mon côté... De fait, j'entrecroise nos doigts et resserre à nouveau ma poigne pour bien lui faire comprendre. Tout en discutant avec lui, Dina remarque ma réaction et jette un oeil discret à ce qui se passe, elle remarque nos mains jointes, un léger sourire s'étire sur ses lèvres alors qu'Alex m'adresse la parole pour me montrer une pâtisserie se trouvant en face de mon lieu de travail...

  • ◈ Normal que tu ne m'aies jamais vu, quand je travaille, je passe par l'entrée de service à l'arrière. Même en restant planté devant la vitrine, tu ne m'aurais pas vu. Mais pourquoi tu prends des cours là ? Je pensais que tu travaillerais avec ton père...

Gilles a toujours dit qu'Alex travaillerait avec lui, d'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais imaginé qu'il puisse en aller autrement. Aussi, c'est une totale surprise qu'il prenne des cours de pâtisserie. Compte-t-il devenir pâtissier ? D'un coup, j'ai l'eau à la bouche, j'aime le sucré, ce n'est pas nouveau, j'ai toujours aimé les collations que nous servaient les domestiques chez les Summers lorsqu'on était enfant. Imaginer Alex faire de la pâtisserie, c'est presque indécent. S'il devait en faire en ma présence, je crois qu'il ne finirait jamais ce qu'il prépare ou que je l'interdirais de prendre une douche après avoir terminé. Un mélange dangereux et explosif que l'imagination mêlant les deux choses que je préfère dans la vie...

Finalement, on entre dans le bar où on s'installe alors que je prends les commandes de chacun pour alléger un peu le travail de mes collègues qui me saluent d'un signe de tête même s'ils ont remarqué que je tenais la main d'un homme avant de m'éloigner pour communiquer les plats que nous avons choisis. Mon collègue derrière le bar ne résiste pas à l'envie de venir aux informations alors qu'il est le moins curieux du groupe mais à sa décharge, personne ne m'a jamais vu aussi proche de quelqu'un depuis que je travaille ici, même de Dina qu'ils savent être mon amie vu le nombre de fois où elle est déjà venue et dont j'ai toujours pris soin de la servir personnellement qu'on soit en plein coup de feu ou non. Alors quand mon collègue me demande si l'homme que j'accompagne est mon compagnon, je n'hésite pas en répondant simplement que j'en sais encore rien mais qu'il est ce qui s'en rapproche le plus. Je ne veux pas paraître présomptueux en imaginant trop tôt ce que tout ça veut dire, sans compter qu'il n'est pas impossible que j'aie encore à attendre Alex un bon moment avant de pouvoir officialiser les choses. En réponse, je me retrouve avec un conseil aussi avisé qu'inattendu, ou peut-être pas tant que ça...

  • ► Faites attention mais ne lâche pas l'affaire...

Si je m'attendais à ça... On sait tous que notre patron est gai, et dans le placard, ce n'est pas difficile à remarquer vu la façon dont il détaille certains clients mais personne n'en a jamais rien dit et ça n'a jamais eu l'air de déranger. Cela dit, il ne s'est jamais affiché avec un autre homme aussi, même si on sait qu'il est gai, on n'a jamais eu de preuve flagrante comme celle que je viens de donner à mes collègues, du coup, je n'ai jamais réfléchi aux réactions que cela pourrait déclencher mais je ne m'attendais certainement pas à cette acceptation tranquille.
Je reviens à notre table avec un verre de thé glacé pour tout le monde, la journée a été chaude et boire un peu avant de manger ne peut pas nous faire du mal. J'ai raté le début de la conversation entre Dina et Alex mais je la devine facilement...

  • ✿ ... ravie, j'ai pleins d'histoires à te raconter, tu n'imagines pas le nombre de conneries dont ce type est capable, il a même faillit une fois être arrêté par les flics...

Étant donné que je suis paumé au milieu d'une conversation dont j'ignorais le contenu, je n'hésite pas une seconde à demander de quoi ils parlent...

  • ◈ De quoi vous parlez ? Et qui a faillit se faire arrêter ?

Dina m'observe avec un grand sourire de conspiratrice pendant un bref moment et je sens qu'elle est tentée de me laisser dans le flou mais vu qu'elle ne peut pas s'en empêcher quand il s'agit de me lancer mes bourdes à la figure, elle me répond sur le ton très fière d'elle qu'elle utilise chaque fois qu'elle s'amuse à mes dépends...

  • ✿ Alex nous a invité à venir chez lui un soir pour que je lui raconte tes aventures de beuverie et celui qui a faillit finir en cellule de dégrisement, c'est bien évidemment toi, qui d'autre veux-tu que ce soit ?

Là, soit elle invente, soit j'ai vraiment trop bu ce jour là parce que je ne me rappelle absolument pas de cet épisode. Je ne doute pas qu'Alex nous ait invité à venir chez lui mais la partie sur le fait que j'ai faillit être arrêté me laisse un sacré doute. Je sais que j'ai eu des épisodes pas très glorieux quand je n'étais qu'un bleu au boulot mais de là à être assez bourré pour ne pas me souvenir d'une quasi intervention de la police, ça me laisse perplexe. Il y a eu plusieurs soirée où le seul souvenir qu'il me reste c'est de quitter le boulot avant que ce ne soit le black out total mais pas à ce point, si ? Si j'en crois l'expression de Dina, il faut croire que si... Bon Dieu ! Je vais en apprendre encore combien sur mon propre compte avant d'avoir envie de me réfugier dans un trou de souris... Je préfère laisser tomber cette partie de la conversation et change radicalement de sujet, histoire de préserver le peu de fierté qu'il me reste. De fait, je me tourne vers Alex...

  • ◈ Au fait, si ça ne t'ennuie pas, on passera chez moi pour refaire ton bandage, on sera plus tranquille et il est possible que je doive passer par la pharmacie parce que tout ce que j'ai, ce sont des pansements. Tu me diras ce qu'il te faut et comme ça, si jamais tu passes une autre fois à la maison et que tu en as toujours besoin, j'aurai de quoi faire...

Oui, oui, c'est une invitation bien déguisée, une perche que je tends en me demandant s'il va la saisir. La veille j'ai empêché un client de se rendre aux toilettes pour lui laisser un peu d'intimité le temps que son père change ses bandages mais si c'est moi qui m'en occupe, je ne pourrai pas le faire cette fois... Et je préfère autant le préserver plutôt que quelqu'un assiste à ses soins pas inadvertance.


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Alexander Summers

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Alexander Summers
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Jeu 23 Mai - 23:13
Tout en discutant tous les trois, je réalise que nous nous tenions la main avec Nayati quand celui-ci entrelace nos doigts. Je rougis et commence a paniquer. Je suis sur le point de retirer ma main de la sienne par réflexe, je grogne et la replace aussitôt avant que je ne la retire complétement. En resserrant un peu plus ma poigne refusant cette fois que ma main ne se retire de la sienne. Je me dis pour moi-même, me fichant qu’ils entendent.

« Foutue fierté »

Je continue de discuter avec Dina et ça me plaît. L’ambiance est plus détendue qu’en début d’après-midi. Je rougis encore plus quand Dina nous remarque et tourne la tête d’un côté boudant faussement. Nous sommes devant le bar et souris.

« Alors je n’ai rien loupé. Oui je travail avec Papa mais la boulangerie c'est deux fois par semaines et j’essaie d’apprendre a cuisiner surtout cette foutue tarte au citron que je n’arrive pas a réaliser malgré les essais. Puis je savais que tu aimais les desserts»

Pendant que Naya était au bar, je ris encore avec Dina. Normalement je devrai être jaloux car c’est son ex, mais je n’y arrive pas. Elle est trop adorable pour se fâcher avec elle. J’espere qu’elle acceptera que l’on se voit même sans Nayati. J’écarquille les yeux surpris.

« Quoi Naya, arrêté par les flics, hum, je vais le surveiller alors, enfin essayer. Je ne veux plus qu’il fasse ce genre de bêtises ou une autre. »

Puis je ris a nouveau au événement passé avec lui. Quand il revient, je ne peux m’empêcher de pouffer de rire ayant du mal à me retenir. Ce qu’il propose pour mes bandages par la suite me touche énormément, je lui souris tendrement et réponds en espérant ne pas le vexer.

« Je préfère que tu viennes a la maison, c’est assez complexe à changer, de plus papa et maman seront ravis de te revoir, mais pas sur qu’ils te laissent sortir après puis comme ça tu pourras prendre le nécessaire à la maison. Papa en achète toujours des tonnes. Puis j’aurai un prétexte pour rentrer tardivement le soir»

Je ris de nouveau a la fin de mes mots. Je réponds a sa demande déguisé même si ce n’est pas pour aller chez lui ce soir nous pourrions y aller par la suite. Et nous pouvons discuter aussi chez moi. Alors que nous mangions, je m’amuse a piquer un petit quelque chose dans l’assiette de Dina. Je regarde Nayati et lui demande.

« A quelle heures finis-tu demain?  Est-ce que je pourrai ?

J’ai clairement envie de le voir et ne me générai ps pour le faire sauf s’il refuse. Je ne finis pas ma phrase ayant peur que ce soit un refus. Je m’adresse alors a dina, je n’ai pas envie qu’elle tienne la chandelle.

« Parle-moi un peu de toi, que fais tu en ce moment »

Curieux, oui, un peu mais j’ai vraiment envie de connaître celle qui a aidé mon métis a tenir le coup.
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Calderon N. Miller

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Loup Gris
Ven 24 Mai - 11:58



« Révélation »


J'ignore ce qui me touche le plus, le fait qu'il garde sa main dans la mienne ou qu'il tente d'apprendre à faire un de mes dessert préféré... Peut-être bien les deux, en fait. Quelque part, ça prouve qu'il pense à moi et qu'il était sincère dans ses paroles lors de notre discussion. Une fois rentré dans le bar, je me trouve obligé de lui lâcher la main pour aller jusqu'au comptoir passer commande et pendant ce temps, Dina et lui continue de discuter, sans doute à mes dépends, ce qui est rapidement confirmé quand je les rejoins. Toutefois, je n'ai vraiment aucun souvenirs d'avoir faillit être arrêté comme le raconte si gaiement ma meilleure amie. Cela dit, ce n'est pas la seule soirée dont je ne garde aucun souvenirs, je suis donc obligé de lui faire confiance sur ce point même si ça me paraît farfelu. Cela dit, la tirade d'Alex me fait plaisir même si je le cache derrière une fausse mine agacée alors que je lève les yeux au plafond tout en rétorquant...

  • ◈ Je ne suis plus un gamin et c'était il y a longtemps, j'ai pas besoin qu'on me surveille...

Installé à côté d'Alex, je lui donne un léger coup de genou dans la cuisse pour lui faire comprendre que je plaisante. Il peut me surveiller tant qu'il veut, j'ai arrêté les conneries en même temps que j'ai arrêté de rouler sous le comptoir du bar. Toutefois l'idée d'avoir ses yeux posé sur moi continuellement me provoque un léger embarras sous la ceinture, heureusement que la table est là pour cacher ce problème et j'en profite pour changer de sujet, invitant Alex chez moi pour changer ses bandages, même s'il me sera nécessaire de passer à la pharmacie pour le faire mais il me fait une autre proposition... D'ordinaire, la déception aurait été ma première réaction mais ses paroles ne manquent pas de logique, aussi, ça me donnera l'occasion de voir ce dont il a besoin et d'en faire un stock chez moi puisqu'il ne semble pas contre l'idée d'y venir une autre fois...
Par contre, je ne m'attendais pas à payer le prix de son larcin quand il piocha dans l'assiette de Dina qui en résultat, piocha dans la mienne avec un fier sourire de conquérante alors que je lui lance un regard noir...

  • ✿ Si tu veux te plaindre, adresse-toi à ton homme, c'est de sa faute si je peux pas piquer dans son assiette, je déteste la soupe...

Il y a deux chose que je déteste qu'on me pique quand il s'agit de nourriture, mon dessert et ma viande. J'ai beau aimé ce qui est sucré, on n'a pas un totem comme celui du loup sans aimer une bonne viande saignante... Elle a de la chance qu'Alex détourne mon attention en m'interrogeant sur mon horaire du lendemain et sur sa possible visite chez moi parce que je ne me serais pas gêné pour lui piquer quelques crevettes en représailles... Je me contente de la désigner de ma fourchette histoire qu'elle sache qu'elle ne perdait rien pour attendre quand à ma vengeance avant de me tourner vers Alex pour lui répondre...

  • ◈ Je finis toute la semaine à 2h du matin et ce week-end je ne travaille pas. La semaine prochaine, je termine à 18h30 par contre... Donc si tu veux, on peut se voir en matinée le reste de cette semaine, tout le week-end. On verra comment on s'arrange la semaine prochaine... Rappelle-moi de te donner une copie de mon horaire, ça simplifiera les choses...

C'est presque naturellement que je réponds même si je ressens une certaine agitation. Je ne sais pas trop ce que j'imaginais mais certainement pas qu'il voudrait me revoir aussi vite et ça me rend... heureux. Je suis soulagé quand il tourne son attention vers Dina, ça me laisse le temps de me reprendre parce que je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il demande aussi rapidement à me revoir. Je ne pense pas que j'aurais pu garder mon self-contrôle très longtemps si son attention était restée sur moi plus longtemps. Du coup, je me concentre sur mon assiette tout en posant ma cuisse contre le sienne pour qu'il sache que je ne suis pas indifférent à ce qu'il demande même si je lui ai répondu sur un ton neutre...

  • ✿ Je suis à l'université, j'ai continué mes études même si la moitié des profs sont barbants et franchement réactionnaires. On dirait que ça les dépassent qu'une femme veuille faire autre chose que se marier et avoir des gosses. Je ne suis pas féministe pour un sous mais, il faut bien avoué qu'on est tout aussi capable que les hommes de faire autre chose que le ménage et élever des bambins. Je ne dis pas qu'on peut tout faire mais on n'est pas attardées non plus. Tu vois ce que je veux dire ? Et puis, je bosse aussi à temps partiel dans un resto pour pouvoir payer mes études. Ne le prend pas mal, ce n'est pas un reproche mais mes parents ne sont pas aussi riches que les tiens, du coup je bosse pour alléger un peu leur dépenses. Et puis, ça me fait de l'expérience alors je ne m'en plains pas. Et toi ? Je sais que Cal n'a jamais envisagé de faire de grandes études mais toi, tu aurais pu, tu n'as jamais pensé à t'inscrire à l'université ?

Connaissant Alex, c'est vrai qu'il aurait pu faire de grandes études, il a toujours été doué pour apprendre. Personnellement, après le lycée, j'ai tout fait pour l'éviter jusqu'à ce que je puisse partir de la maison aussi, j'ignore la raison pour laquelle il ne s'est pas inscrit à l'université. Et puis est arrivé son agression, difficile de reprendre des études dans cette situation. Reste à savoir pourquoi il n'a rien tenté en 2 ans entre la fin du lycée et mon départ... Il avait eu largement le temps de penser aux études... Pourquoi ne l'avait-il pas fait ? Il y a bien d'autres choses que j'aimerais savoir mais je préfère les réserver pour le moment où nous serons en tête à tête parce que quelque part, j'ai peur de ses réponses.


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Alexander Summers

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Alexander Summers
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Sam 25 Mai - 0:28
Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien et détendu malgré la fatigue qui commençait à se faire sentir. C'était le premier soir où je restais si longtemps dehors. Et Dina aide beaucoup, elle a plus que détendu l’atmosphère, et avoir Naya enfin près de moi comme avant me remplis de joie.

« De toute façon Nayati, je compte bien rattraper le temps perdu et de venir te voir dès que j’en serai capable. Te surveiller, tu ne le seras pas ou presque  si Dina appelle pour avoir un rapport »

Je ris amusé de taquiner Naya de la sorte et tire la langue à Dîna amusé . Quand Naya réprimande Dina, je pique à mon tour une frite de Nayati histoire de le taquiner un peu plus. Il râle, ca faisait longtemps que nous n'avions pas ris de bon coeur. J'espère que nous retrouverons bien vite notre complexité d'avant

« C’est toujours meilleur dans l’assiette du voisin de toute façon. »

dis-je amusé devant Dina et Naya qui se chamaillent. Je repique encore ine fois quelque chose dans l'assiette de Nayati tout en le fixant le sourire aux lèvres en agitant la nouvelle frite volée devant lui

« C’est une bonne idée pour les horraires. Mais j’aimerais aussi te voir demain enfin si tu es d’accord ? »

Passer a nouveau du temps juste tout les deux me ferai tellement plaisir. Tout à été dit, plus de cachotterie, ce sera tellement plus simple de parler sans retenue tout en essayant d’effacer cette satanée fierté que nous avons tous les deux. Alors que je suis en train de manger et tout en écoutant Dina, je pose ma main libre sur la cuisse de Naya tout en répondant à Dina rougissant légèrement. Si on se voit nous discuterons pendant de longues histoire de rattraper ce qu'on a manqué de l'autre.

« J’ai du faire une partie de mes études à la maison, a cause de mes chaleurs, ça devenait trop dangereux pour moi et les autres de rester à l’école. Depuis, je travaille avec papa et a la pastisserie/boulangerie quand je ne suis pas à a l’hôpital et que je peux rester debout plus d’une heure. Quand j’irai mieux j’aimerais faire de l’alternance avec papa ça me permettra de reprendre les études. Surtout, que je n’étais pas mauvais. Pas excellent non plus, mais bien »

Je souris, et je veux aussi lui montrer qu’on peut réussir. Quand on se donne les moyen et la volonté d'étudier un peu. Je ne cache pas mon gout pour les études, j'aime étudier et apprendre.

" Ho Dina tu me donneras l’adresse de ton bar, j’essaierai de passer te voir comme client quand je serai capable de tenir debout la journée. »

Évidemment j’évite a Dina la partie du coma et des soins intensifs que j’ai eu a avoir. Je suis épuisé et commence a bâiller. Bien sur que je veux aller a l'Université mais avec les chaleurs j'ai peur que ca dégénère

« Pardon, je commence a fatiguer »

Ça fait plus d'heure que nous sommes là, c'est donc naturel que ce sois fatigué. Je ne finis pas npas ma soupe, j'ai l'estomac déjà plein. Je peine à tenir alors que je veux que ce moment perdure. Je pose ma tête sur l'épaule de Naya et tente de chopper mon verre d'eau mais le renverse maladroitement. Je grogne, mais j'espère secrètement de pouvoir reluquer Naya si la zone trempee le permet.
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Calderon N. Miller

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Calderon N. Miller
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Mar 28 Mai - 11:45



« Révélation »


D'accord, ils se moquent tous les deux de moi et piquent dans mon assiette... Je rétorquerais bien que je vais finir par me fâcher mais je suis quasiment certain que ça n'aura comme effet que les amuser encore plus, du coup, je ne dis rien mais je songe déjà à ma vengeance. Cela dit, je crois surtout que quelque part, je suis soulagé qu'Alex et Dina s'entendent aussi bien, même si c'est à mes dépends. Alex aurait pu prendre Dina en grippe vu que j'étais sorti avec elle alors que lui ne le pouvait pas mais en fin de compte, il semble qu'ils deviennent rapidement ami et j'en suis heureux parce qu'ils sont tous les deux importants pour moi, même si on a encore pas mal de choses à régler Alex et moi. Et puis Dina a le mérite de détendre l'atmosphère alors qu'après notre discussion, on aurait pu se retrouver dans un silence gêné sans savoir quoi faire de nous-même après avoir mis les choses à plat. Elle est arrivé au bon moment et j'apprécie qu'elle veuille apprendre à connaître Alex même s'il m'en a fait baver pendant tout le temps où nous étions séparé. Aussi curieux que ça paraisse, elle n'a jamais cru qu'Alex était le seul fautif dans notre séparation alors qu'elle n'avait que ma version des faits et qu'elle ne connait toujours pas celle d'Alex. Cette fille est géniale, je ne cesserai jamais de le dire et de le penser, et gare à celui qui lui voudrait du mal...
Alex récidive en me volant une fritte dans mon assiette, me narguant en l'agitant sous mon nez...

  • ◈ Toi, tu as de la chance qu'on soit dans un bar, sinon, tu te retrouverais avec un postérieur en feu sur lequel tu ne pourrais plus t'asseoir pendant au moins trois jours... Et pour répondre à ta question, Je ne travaille pas demain matin, tant que je suis ici pour onze heure, je peux te rejoindre n'importe où, il te suffit de me dire l'heure...

Dina me regarde avec un air effaré l'espace d'une seconde et je comprends pourquoi. D'ordinaire, quand je travaille jusqu'à la fermeture, je profite de la matinée pour me reposer et récupérer les heures de sommeil dont je n'ai pas profité mais non seulement je ne l'ai pas mentionné à Alex mais en plus, je ne l'envisage même pas. Trop de choses et de temps à rattraper avec lui pour seulement penser à me reposer... Il faut qu'on retrouve notre complicité d'avant, celle que nous avions avant que tout ce merdier nous tombe dessus et que nous multipliions les erreurs qui ont menées à notre séparation. Ca ne sera sans doute pas facile étant donné que nous ignorons encore où on en est à l'exception peut-être du fait que la porte de chacun est ouverte pour l'autre mais il reste encore le plus dur à faire... Oser faire le pas en avant qui nous fera véritablement entrer tout en sachant qu'il y a toujours un risque qu'on se blesse à nouveau...

Alors que je les écoute faire connaissance, ma jambe appuyée contre celle d'Alex, je sens une main se poser sur ma cuisse et, navré pour mes réactions impulsives, je me fige un instant, tout contracté avant de jeter un coup d'oeil au fautif qui a l'air totalement absorbé par sa conversation avec ma meilleure amie... J'inspire un grand coup et me détends progressivement. J'ai l'impression que ça fait des siècles que personne ne m'a touché de la sorte et même si en réalité ça ne fait pas aussi longtemps, je dois avoué que depuis ma rupture avec Dina, je n'ai laissé personne me toucher ainsi, la seule fois où c'est arrivé, je me suis écarté vivement et j'ai bien faillit foutre mon poing dans la figure du coupable... sauf qu'on ne frappe pas une fille même si elle vous drague ouvertement et que vous répondez clairement "non" à ses avances mais qu'elle ne veuille rien entendre. Alors que je finis mon repas avec cette main qui ravive l'inconfort que j'avais pourtant réussi à calmer en discutant de sujets anodins, Dina continue bien tranquillement de discuter avec Alex...

  • ✿ Pas excellent ?! Sérieusement ? Pas de fausse modestie avec moi, mon lapin, je te rappelle que tu as terminé le lycée en étant dans les cinq meilleurs de la classe... Cela dit, c'est bien que tu penses à reprendre des études une fois que tu iras mieux. Même si la majorité de la population du coin pense que l'homosexualité est une perversion, au moins ils sauront que tu es un pervers intelligent et ils te ficheront la paix... Pour le resto où je bosse, c'est le Cellar Door sur Lafayette... Demande à Cal de t'y amener un de ces quatre, il sait où c'est.

J'acquiesce tout en mâchonnant mon dernier morceau de viande et en grognant. Dina sait très bien pourquoi je ne peux pas m'empêcher de grogner quand il s'agit du restaurant où elle travaille, son patron et moi, on ne s'entend pas du tout. Il se montre très protecteur envers Dina, ce qui serait un bon point et devrait nous permettre de bien nous entendre mais le fait qu'il m'aie pris en grippe à cause de ma relation avec elle et la manière dont ça s'est déroulé, n'aide pas beaucoup. J'ignore même comment il est au courant puisque Dina m'a assuré qu'elle ne lui en avait jamais parlé. Parfois je me demande s'il n'en pince pas pour elle et qu'il n'ose pas le lui dire mais reste qu'en attendant, je digère mal le fait qu'il s'immisce dans sa vie privée et se permette de juger ses fréquentations sans connaître toute l'histoire. Si Dina m'a pardonné mon écart de conduite envers elle, qui est-il pour se permettre de nous juger ?! Tout ça pour dire que lorsque je vais manger au restaurant où Dina travaille, je préfère me renseigner avant si le patron est présent où pas.

Alex détourne mon ressentiment en baillant, ce qui ramène mon attention sur lui. Il a un peu meilleure mine à présent qu'il a mangé mais la fatigue est toujours bien présente sur ses traits. Il est peut-être temps que je le ramène chez lui pour qu'il puisse se reposer un peu. Mon opinion se confirme quand il pose sa tête contre mon épaule tout en prenant son verre qu'il renverse au moins pour moitié sur ma chemise, collant le tissus à ma peau... Ouais, il est temps qu'on y aille s'il n'est plus capable de rester droit et de tenir un verre. Je prends son verre que je pose sur la table alors que Dina comprend déjà mon intention de ramener Alex chez lui, aussi elle nous sourit et nous informe qu'elle nous invite et qu'on n'a qu'à partir mais que le prochain repas, ce serait pour ma pomme. Je ne tergiverse pas, ça ne me dérange pas, aussi, je redresse un peu Alex pour ne pas le cogner le temps de prendre ma serviette et d'éponger ma chemise puis je lui annonce...

  • ◈ Allez, Petit Prince, il est temps de rentrer au château...

Certaines des personnes que j'ai croisé au cours de ma courte vie et qui m'ont entendu appeler Alex "Petit Prince" ont toujours soit cru que c'était une marque de respect pour son statut social, soit un terme ironique parce que j'étais jaloux, justement, de sa situation. Dans les deux cas, ils ont tord, pour moi, ça a toujours été un terme affectueux que je lui donnais parce que quelque part, il me faisait penser à ces princes soit disant charmant qu'on rencontre dans les comptes pour enfants, vertueux, sympathiques et ouverts d'esprit. Certes, depuis, j'ai bien compris qu'il n'a rien d'un prince charmant et avouons le, je n'ai rien de la demoiselle en détresse mais il reste tout de même mon "Petit Prince" qui se moque bien que je sois un métis réprouvé par la majorité de la société.

Je me lève alors, pose ma serviette sur la table et l'aide à se redresser, cette fois-ci, je n'ai pas hésité à imposer mon aide parce qu'il a l'air tellement épuisé que j'ai l'impression que si je ne le retiens pas, il va s'écrouler. Le problème étant que je n'ai pas de voiture pour le ramener, il faudra donc soit que je le ramène à pied, soit que j'appelle un taxi et vu son état de fatigue, je me dis que la seconde option est sans doute la meilleure... Je fais signe à mon collègue derrière le comptoir pour qu'il en appelle un alors que j'essaie au mieux de soutenir Alex sans toucher son dos, ignorant s'il souffrirait de mon toucher ou non...
Dina se lève à son tour et vient embrasser Alex sur les deux joues en lui tenant le visage entre ses mains délicates avant de faussement me fusiller du regard tout en me bousculant légèrement pour que je me penche vers elle afin qu'elle puisse m'embrasser également sur la joue...

  • ✿ Fais attention à lui sur le chemin, on n'a pas fini de faire connaissance et je serais vraiment fâchée s'il devait arriver quelque chose à mon nouvel ami...

Elle n'a pas besoin de me le dire mais j'imagine que cette tirade est plus à destination d'Alex qu'à moi. Elle sait que je ne lui ferais jamais de mal volontairement mais sans doute veut-elle qu'Alex sache qu'elle l'apprécie grandement malgré le peu de temps qu'ils ont passé à discuter et qu'elle ne compte pas en rester là, qu'elle compte bien le revoir et tisser des liens avec lui. Elle se tourne vers lui ensuite et lui adresse également une recommandation de son cru tout en lui glissant dans la main son numéro de téléphone inscrit sur une serviette en papier à la va vite...

  • ✿ Quand à toi, repose-toi et soigne-toi bien, on n'a pas fini de discuter et j'ai encore plein de choses à te dire sur l'idiot qui te ramène chez toi. Je prends très au sérieux ton invitation à dîner chez toi un soir alors quand tu seras prêt, tu n'auras qu'à me dire quand tu veux qu'on vienne, je l'amènerai à coup de coup de pied dans le derrière si nécessaire...

Elle s'écarte alors et se dirige vers le comptoir pour régler la note alors que notre taxi arrive. Ce n'est plus vraiment nécessaire de le dire mais j'adore vraiment cette fille...
Sortant du bar, j'aide Alex a s'installer dans le taxi du mieux que je peux avant de le rejoindre et de donner l'adresse au chauffeur...


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Cerf

Alexander Summers

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Alexander Summers
Cerf
Jeu 30 Mai - 1:12
Finalement c’est une très bonne journée qui se termine. Je n’aurai jamais cru cela possible, en plus je me fais une nouvelle amie, enfin je crois. Je continue de narguer Naya jusqu’à à sa remarque de mon postérieur auquel il mettrait le feu. Je rougis, et baisse la tête me concentrant sur le restant de ma soupe. Je souris,cette remarque que certain trouverai déplacée mais qui me fait plaisir. Je mange le sourire aux lèvres. Dina a du bien rire en nous voyant et surtout à la façon dont Naya m’a cloué le bec. Alors, je ne me gêne pas pour sortir amusé.

« Pour ça, il faudrai déjà que l’on sorte ensemble, sinon tu ne pourras pas y toucher à mon postérieur. »

C’est une sorte de réponse à la fameuse question «  Et maintenant? » S’il comprend le sous entendu il connaît alors ma réponse. Il n'a plus cas faire le second pas et de saisir l’occasion. Nous avons fait des bêtises sur nos choix passés, nous avons assez souffert, il est temps d’avancer. Je me remets a discuter avec Dina toujours en rougissant. Ma main toujours sur la cuisse de mon prétendant. J’aime beaucoup Dina, je n’ai aucune raison de lui en vouloir d’être sortie avec Naya, puisque celui-ci de manière involontaire m’a choisi en rompant avec elle. De plus, c’est une fille adorable, elle n’a pas a subir nos états d’âme. Surtout qu'elle doit jubiler d'avoir eu raison pour avoir convaincu Naya de me parler .

« C’était il y a longtemps Dina, je ne sais pas si j’aurai les mêmes facilités vu le retard que j’ai accumulé. Puis maintenant, fini la pression, je ferai du mieux que je pourrai enfin au début de la reprise des cours. Puis comme ça, je pourrais donner des cours particulier. Au pire je t’emprunterai tes cours Dina si tu veux bien et si tu les as toujours»

Dis-je en lançant un petit regard en coin vers mon métis. Je ne suis même pas surpris que Naya connaisse l’adresse du Bar de Diana. Je fais une fausse petite moue jalouse. Je fatigue, il est temps que je rente. j’espère que Dina ne pense pas que je cherche a me débarrasser d’elle, mais je suis vraiment fatigué. Ça me peinerai qu’elle pense ainsi. Je peux parfois être maladroit dans mon attitude. Je grogne quand Naya éponge sa chemise, moi qui voulait profiter encore de la vue et de son corps au travers de sa chemise. Je me secoue la tête et remercie Dina pour le repas.

« La prochaine fois sera chez moi, enfin mes parents comme ca, nous pourrons profiter bien plus longtemps de la soirée. Vue que je serai sur place. Le changement des bandages ne sera qu’une question de minutes. Enfin, si tu es d’accord Dina. »

J’aime le surnom qu’il me donne, « petit prince » je l’ai toujours trouvé affectueux même si d’autre pense que ca ne l’ai pas. J’embrasse a mon tour Dina pour la saluer et lui fait signe quand elle s’en va, Je comprends de mieux en mieux le fait qu’elle soit un pilier pour Naya et ca me rassure. Le taxi arrive et Naya m’installe dedans, je souris et l’embrasse sur la joue. A l’intérieur je me cale contre lui la tête sur ses épaules jouant avec une de ses longues mèches de cheveux noire entre mes doigts

« J’ai passé une bonne journée amour, j’espère que revoir mes parents ne te dérange pas. »

Je ne me rends même pas compte du surnom que je viens d’employer, je ferme un moment les yeux pour me reposer. Quand nous arrivions, j’étais sur le point de me faire incendier quand Mama, la gouvernante, une vielle damme nous accueil et voit Nayati sortir de la voiture. Folle de joie et accours vers lui et le prends dans ses bras. Elle a toujours connu Nayati et avait regretté son départ.

« M Calder bienvenue a la maison, vous nous avez tellement manqués. »

Sur le perron, le vacare alerte mes parents qui ont la même réaction que mama en voyant Nayati. La joie de le revoir me permet d’éviter la gueulante que j’allais me prendre si j’avais été tout seul. Je souris ravis. Tout le monde entre et pose des tas de questions a Nayati sur ce qu’il est devenu. Nayati est aussitôt invité à passer la nuit ici. Sa chambre n'a pas bougée. Elle est restée comme il la laissé le jour de son départ. Seul le ménage est fait régulièrement. Je suis heureux, car Nayati a toujours la cote dans la famille, il ne sera pas difficile pour lui de reprendre ses marques. J’adore l’accueil qu’il lui ont réservé et cette fois encore, je reste près de lui. Avant, même fatigué, j’aurai trouvé le moyen de m’éclipser. Après un bon moment de retrouvail et de discutions je demande à papa de montrer à Nayati comment changer les bandages. Là, j’ai mal et il est temps de changer tout ça. Nous nous dirigeâmes vers l’étage et ma chambre. C'est la panique, tout mes carnets a dessins représentant Nayati et moi y sont, je rougis encore plus en réalisant et je tente d'eloigner Nayati et papa le temps de ranger tous mes carnets.

«C’est bon Naya, tu peux me laisser maintenant, va voir avec papa ce qu’il faut pour les bandages. »

Il y va, ouf, en entrant dans ma chambre , je planque rapidement sous le lit ces fameux carnets, sauf un que j’oublie car, il est tombé du coté du lit que je ne vois pas d’où je suis. Une de ses pages, nous représente dans une position pas très catholique. Je me déshabille et comme toujours n’arrive pas a retirer le bandage complétement, j'attends alors leur arrivées. Naya verra mon dos meurtri, j’ai peur de sa réaction j’ai peur qu’il s’enfuît et me repousse. Tout un scénario catastrophique se déroule alors dans ma tête en quelques secondes. Je commence à paniquer et me mords les lèvres stressé.
Loup Gris

Calderon N. Miller

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Calderon N. Miller
Loup Gris
Jeu 30 Mai - 12:24



« Révélation »


Conclusion de cet après-midi : je suis plutôt heureux et pour différentes raisons. Alex et moi avons pu nous expliquer, comparer nos points de vue sur la situation qui nous a séparé pendant si longtemps, mettre les choses à plat et il a rencontré Dina, ma meilleure amie qui n'est sans doute pas loin de devenir la sienne également si j'en crois la manière dont s'est déroulé leur rencontre et leur discussion même s'ils se sont payé ma tête tous les deux plus d'une fois. En fin de compte, cet après-midi que je craignais tant a été plutôt positif et laisse entendre que finalement, les choses pourraient reprendre entre Alex et moi. Je n'avais pas conscience du noeud qui me nouait les tripes depuis notre séparation jusqu'à ce qu'on discute et que ses sous-entendus laisse entendre qu'il n'a plus l'intention de se cacher ou de me cacher.
Après être monté dans le taxi, là encore, je m'attendais à ce qu'il s'installe à l'autre bout mais non, il est venu s'installer contre moi sans même se préoccuper du chauffeur et ses paroles m'ont vraiment convaincues qu'il ne reprendrait pas ses vieilles habitudes... Aussi quand il me demande si revoir ses parents ne me dérange pas, j'y réfléchi quelques secondes parce qu'en proposant de le ramener, je n'avais clairement pas imaginer ce scénario...

  • ◈ À vrai dire, j'en sais rien... Je crois que je n'ai pas réfléchi jusque là quand je t'ai proposé de te ramener. Je suppose qu'on verra bien comment ça se passe...

J'évite de faire des plans sur la comète. Si Mr. Summers avait l'air de vouloir nous remettre en contact, ça ne veut pas dire qu'il acceptera que je fasse la cours à son fils et il en va de même pour Mme. Summers, même si d'après Alex, ils sont d'accord. Je crois que j'ai besoin de le voir de mes yeux pour y croire. J'ai tellement eu l'habitude de devoir jouer un rôle quand j'étais chez eux que j'ai du mal à croire qu'ils m'accepteront comme je suis à présent, sans le masque de l'amitié ou d'indifférence que j'arborais en leur présence durant toutes ces années où je n'étais pas censé être plus pour Alex que son ami dévoué et son garde du corps.
À mesure qu'on se rapproche de la demeure, je me sens tendu et nerveux. J'ignore comment je vais être reçu et j'imagine sans peine tout un tas de scénarios où ces retrouvailles se passeraient de manière désastreuse. J'imagine les reproches d'avoir laisser tomber Alex, d'avoir été absent, etc. J'imagine tellement bien les choses que j'envisage un instant de rester dans le taxi quand Alex en sortira pour rentrer chez lui, quitte à devoir trouver une excuse bidon pour ne pas l'accompagner jusque sur le pas de sa porte mais comme ce matin, je rejette cette idée. Même si parfois j'aimerais pouvoir faire preuve de couardise de temps en temps, ce n'est pas dans ma nature. Aussi, je me prépare à les affronter quel que soit l'accueil qui me sera fait, au moins je sais que la bonne Abigail me fera bon accueil, elle n'a jamais fait de différence entre Alex et moi, même si je lui ai dit je ne sais combien de fois que je n'étais pas un "Monsieur"...

Arrivé devant la demeure, je laisse Alex sortir le premier, le temps de prendre une grande inspiration pour me préparer à l'accueil que je redoute tant. Je vois déjà Abigail sur le pas de la porte, sans doute pour accueillir le fils prodigue trop longtemps absent à son goût alors qu'il est encore en convalescence. Je me décide à sortir, prenant mon temps, restant un instant devant le taxi après avoir payé la course. Quand celui-ci repart, je n'ai plus aucun moyen de prendre la fuite et je m'avance donc à pas lent dans l'allée. Abigail ne manque pas de me remarquer et au risque de bousculer un peu Alex, s'avance d'un pas toujours aussi vif vers moi jusqu'à venir m'étreindre pour me souhaiter la bienvenue... Je suis un peu embarrassé, soulagé aussi qu'elle ne m'en veuille pas d'être parti et je lui réponds avec la même affection que j'ai toujours eu pour elle...

  • ◈ Bonjour Abigail, vous n'avez pas changé, toujours aussi jolie et têtue à ce que je vois, vous savez bien que je ne suis pas un "Monsieur"...

J'ai toujours eu conscience de ne pas être du même statut qu'Alex et ça me va très bien, son monde est bien trop guindé pour moi mais Abigail a toujours mis un point d'honneur à me donner du "Monsieur" d'aussi loin que je me souvienne alors que je ne fais pas partie de la famille qui l'emploi. Je n'ai jamais réussi à lui faire perdre cette habitude et je crois qu'elle est simplement trop bornée pour accepter de m'appeler autrement. Je lui rends son éteinte avant de relever la tête pour me rendre compte que les parents d'Alex sont arrivé également sur le perron. Abigail me tapote le dos alors que je prends une nouvelle fois une grande inspiration pour me préparer à l'accueil désastreux que j'ai imaginé tout le long du trajet. Pourtant, rien ne se passe comme je l'imaginais, Mr. et Mme Summers me font autant la fête que cette bonne vieille Abi et l'espace d'un instant, je me sens un peu perdu, cherchant Alex du regard en espérant avoir un peu d'aide de sa part mais il semble trop content de ce qui se passe pour me venir en aide. C'est à peine si je ne suis pas emmené de force à l'intérieur pendant qu'ils m'interrogent sur ce que je suis devenu, où je vis, ce que je fais alors qu'Abigail aide Alex a rentrer... J'avoue que j'ai un peu l'impression d'être dans une autre dimension, je n'arrive pas à comprendre pourquoi on me fait autant la fête alors que je ne suis pas leur fils et que j'envisage de leur prendre Alex.

Quand les choses se calment enfin, c'est pour suivre Alex jusqu'à sa chambre sauf qu'avant de me laisser entrer, il nous envoi, son père et moi, prendre le nécessaire pour changer ses bandages. Je pensais qu'il avait le nécessaire à proximité de sa chambre mais apparemment, ce n'est pas le cas. Je suis donc Gilles jusque dans la réserve, impressionné par le nombre de fournitures pharmaceutiques qui s'y trouve... C'est à peine si ce n'est pas une étagère entière qui est réservé au nécessaire de soin, que ce soit pour Alex ou non. Quand il disait que son père en prenait trop, je crois que je n'imaginais pas à quel point c'était le cas. Et puis, je percute enfin... Je savais qu'on allait changer les bandages d'Alex mais je crois que tout en le sachant, je ne le réalisais pas encore vraiment. Là, je ne peux plus me fier à mon imagination, il est vraiment blessé et si j'en crois ce que je vois sur les étagères, ce n'est pas une simple estafilade.

Mr. Summers en profite pour me parler, me recommandant de ne pas trop réagir quand je verrai la blessure et de me tenir prêt parce que ce n'est pas facile à voir. J'enregistre les infos alors qu'il me tend le nécessaire pour soigner Alex mais je suis presque dans un état second parce que je comprends enfin que la blessure que je savais handicapante n'est peut-être pas aussi bénigne que ce que j'imaginais. Je ne pose aucune question même si j'en ai plein en tête qui surgissent en même temps, un peu trop sonné pour ouvrir la bouche.

Je rejoins Alex dans sa chambre, frappant avant d'entrer. Quand je passe la porte, Alex s'est déjà débarrassé de ses vêtements et défait en partie son bandage, laissant voir une partie de la blessure qui le fait souffrir. La nausée me reprend mais pas à cause de l'apparence de la blessure pourtant impressionnante, non la nausée est là parce que moi, je n'étais pas là pour le protéger et que quelque part, j'ai l'impression que c'est arrivé par ma faute. Je ferme les yeux un instant et bloque ma respiration... La coupe n'est pas totalement nette, lui traverse tout le dos d'une épaule à la hanche opposée et laisse deviner qu'elle continue encore sur celle-ci... Je n'ai aucune difficulté à imaginer ce qu'il a enduré ni la manière sadique dont s'y est pris Ian... J'aimerais pouvoir revenir en arrière pour qu'il n'ai pas à subir cet outrage même si elle n'enlève rien à la beauté d'Alex à mes yeux. Je m'approche lentement de ce dernier alors que les larmes glissent à nouveau silencieusement sur mes joues et touche légèrement sa peau découverte, ayant peur de le faire souffrir et le barrage se rompt...

  • ◈ Je suis désolé... Alex... Je suis tellement désolé de ne pas avoir été là pour te protéger... J'aurais dû être là... Si j'avais été moins con... J'aurais dû être là... J'aurais dû être là...

Comment peut-il même vouloir de moi alors que c'est de ma faute s'il a été blessé de cette manière ? Je n'arrive pas à imaginer comment même il peut vouloir autant revenir vers moi alors que je ne l'ai pas protéger de cette torture et de cette douleur qu'il doit supporter. Je n'arrive pas à comprendre comment même il peut ne pas m'en vouloir de l'avoir laisser tomber.
De mes joues, mes larmes tombent sur sa peau meurtrie, ma voix est rauque de toutes ces émotions qui me submergent. Ian est un homme mort... J'ignore encore comment je vais m'y prendre mais je lui ferai payer le mal qu'il a fait, il ne s'en sortira pas vivant. C'est un homme mort qui ignore encore que c'est le cas...


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