C’est un homme contradictoire, il possède deux visages, un public qu’il utilise en dehors de sa maison, et un autre, pour sa famille.

Son visage public montre un homme froid, distant, qui est un génie des affaires. Malgré ses airs patibulaires, il est un homme qui ne supporte pas les injustices ou les discriminations. Il combat pour les bonnes causes, comme le droit des omégas et des femmes, intégrer les Parias dans la société, etc… Bien qu’il ne soit pas l’homme le plus sociable du monde, il participe à plusieurs bal de charités. Il fait beaucoup pour la société, quand il sent que cela vaut le coup, que ce soit pour une personne ou une cause. C’est pour ça que dans certains sphères on le surnomme « Chien de l’enfer », car il a un flair surnaturel pour les choses, et souvent, il récolte les fruits de ses bonnes actions avec satisfaction. Souvent, il mise sur les causes que les autres disent « impossible » ou « perdu ». Giovanni aime un bon défi, montrer aux autres qu’il faut juste un peu de patience pour que la cause perdu devienne fleurissante, comme un charbon qu’on doit polir pour que ça devienne un diamant pur. Cependant, quand il voit quelque chose qui le dégoûte ou l’enrage, il fait subir un enfer aux personnes concernées.

Son visage privé est un peu plus ouvert, doux. Pour ceux qui font partis de son cercle intime, il est un homme généreux, à l’écoute, prêt à aider. Même s’il sourit ou rit rarement, ce n’est pas pourtant qu’il ne ressens pas de joie. Il la ressent tous les jours en présence de sa fille et de sa famille, même s’il voudrait le lui montrer ou le lui dire plus souvent, mais il n’y arrive pas, les mots restent bloquer dans sa gorge, de plus, cela ne fait pas partie de son éducation. Comme dit plus haut, il aime aider les personnes qui dans le besoin et rejeter par les autres, cela lui apporte une certaine satisfaction. On peut croire qu’il est parfait, mais personne ne l’est. Loin de là, il peut se montrer coléreux, violent et irréfléchis dans certaines situations. Un de ses nombreux défauts est qu’il ne sait pas faire à manger, hormis quelques plats italiens, tels que les lasagnes, les spaghettis bolognaises, etc...

Il peut se montrer perfectionniste dans certains domaines, comme le travail et la mode. Tout comme italien, il a la mode dans le sang. Il a horreur de la mauvaise coordination vestimentaire, que ce soit par les couleurs ou les tissus. Quand Giovanni voit une atrocité, il s’empêche de corriger la personne ou de lui donner des conseils. Il sait mêler son travail légal et illégal, afin d’éviter d’être découvert par les autorités compétentes.

Giovanni est grand et svelte, il fait 1m88 pour 76kg. Il a les cheveux courts et noirs, ses yeux sont marrons, virant au doré quand il est en colère, faisant penser à un tigre.

Gio prend soin de son corps, faisant régulièrement du sport. Que ce soit de la nage, du jogging, où simplement de la marche. Il favorise ce moyen de locomotion, quand il y a une petite distance à parcourir, ou quand il fait beau. Il utilise sa voiture quand il doit faire des grands trajets ou quand il va faire des achats. De plus, il ne supporte pas les poils, peut- être est-ce dû à son côté oméga, mais il est totalement imberbe, de la tête au pied, hormis ses cheveux et ses sourcils.

Il porte toujours des costumes, que ce soit en dehors ou en dedans de sa maison. Bien qu’à l’intérieur, il a sa chemise tenue par un ou deux boutons et les manches retroussées, il aime être décontracté chez lui. Il ne fait une exception que quand il est malade ou durant sa chaleur programmée, là, il porte un marcel et un bas de survêtement. Il ne porte que le meilleur, il est un client fidèle à une usine de filage et de tissage en Italie, le Lanificio Fratelli Cerruti. Il fait venir le tissu à la New Orléans pour que la couturière des Baresi lui fasse des costumes. Ainsi, en les portant, il fait la promotion du travail de sa couturière et du tissu de Cerruti, ce qui lui donne le droit à une ristourne sur le tissu. C’est une situation gagnant-gagnant. Bien qu’il ne dit pas non à de la soie italienne, ou certains costumes de nouveaux créateurs, qui lui semblent prometteur, comme Hugo Boss.

Concernant ses souliers, il est aussi exigeant que pour le reste de sa garde-robe, il ne met que du cuir italien. Ils sont faits sur-mesure, pour être élégants et confortables. De l’extérieur, ils semblent inconfortables et douloureux, mais c’est tout le contraire, Gio a l’impression de marcher sur des nuages. Tout comme chez lui, il a des chaussons tout moelleux avec un aspect extérieur austère. Bah oui, il tient tout de même à son image d’homme sévère. La seule chose qui ne cadre pas avec cela, c’est une écharpe rouge avec des sapins verts, que sa fille, Demesla, a fait à la main pour son premier noël chez lui. Quand il la met en hivers, il a toujours des regards ahuris de part des inconnus dans la rue, et de ses nouveaux partenaires. Ses partenaires habituelles l’ont déjà vue avec c’est ce qui lui a valu quelques points en plus et qui a fait craquer les plus récalcitrants. Un homme qui aime sa famille est un homme fiable. Surtout, si l’écharpe porte l’odeur d’un oméga, cela adoucit les boss traditionalistes et moderne, un alpha qui prend soin d’un oméga, prend soin aussi de sa famiglia.

Il a deux tatouages, un sur son épaule gauche, l’étoile de la bratva, avec un « B » stylisé en son centre pour les Baresi, sa branche mafieuse italienne, il est fier de ses origines. Le deuxième se trouve sur son pectoral gauche, au niveau du cœur, le nom de sa fille avec la date de son adoption.

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En plus de ses tatouages, le corps de Giovanni est marqué de cicatrices dû à ses batailles passées et sa jeunesse folle. Il y a des traces de coups de couteau, de balles, et autres armes. Ce n’est pas parce qu’il était l’héritier de ses familles, qu’il a eu une jeunesse gâtée. Il a dû faire ses preuves pour monter les échelons, selon son choix et avec la bénédiction de ses parents. Il voit et connaît le parcours de ses hommes, gagnant ainsi leur respect. Il sait comment ils vivent et pourra donc mieux les comprendre plus tard.

Giovanni vient d'une famille atypique, que ce soit par la présentation de ses parents, mais aussi du milieu d'où ils proviennent. En effet, sa mère est un alpha russe, et capitaine d'une branche de la Bratva à New York, alors que son père est un oméga italien, qui est le bras droit d'un chef de la mafia italienne. Ils n'ont rien en commun, et on pourrait penser que leur famille n'autoriserait pas cette union, mais au contraire, cela a renforcé le partenariat entre les deux. Du moment qu'il n'y avait pas de confidence sur l'oreiller en matière d'affaires illégales, le reste est acceptable.

Après deux ans d'union, Giovanni vit le jour à New York, un matin de mai, avec un mois d'avance, inquiétant ses parents. Depuis ce moment-là, il fut un nourrisson, puis un enfant maladif, sortant peu de peur d'attraper n'importe quel virus. De ce fait, il passa son temps à lire, il dévora tout ce qui lui tomba sous le nez. Malheureusement, ses parents furent occupés par leur poste respectif, le laissant souvent avec le chef italien qui, avec son âge avancé, déléguait beaucoup de ses tâches à ses subordonnés. Ainsi, Boss, comme il aimait se faire appeler, lui apprit les ficelles du métier, et avoir un regard critique sur n'importe quelle situation. De plus, Gio, dans sa naïveté enfantine, donna des idées de jouets ou d'améliorations pour les jouets de l'affaire légale de Boss.

Tout changea quand il atteint la puberté, une vraie poussée de croissance et un système immunitaire au top. Au début, tous pensèrent qu'il allait devenir un alpha, et de ce fait, il aurait rejoint la Bratva, comme ce qui était convenu lors de sa conception. - Quand ses parents ont découvert sa présence, ils fallu savoir de quelle famille, il allait hériter. Un alpha pour la Bratva, car c'est une famille plus dure et qui ont des affaires plus sanglante, et s'il était un bêta ou un oméga, il appartiendra à la mafia Italie, qui a une approche des choses moins violente. - Hors, quand son quinzième anniversaire passa et rien n'était arrivé, on en déduit qu'il était une version bêta. Enfin, quand on dit que rien ne sait passé, c'est faux, car c'est à cet instant qu'il découvrit son animal totem, quand un matin, il se réveilla avec les cheveux en épis, et que rien ne pouvait les apprivoiser, tout comme les épines du hérisson. Ses parents se doutaient bien de ce qui serait, après tout son père est un Mesechinus, ou Hérisson des steppes. Giovanni s'était fait à l'idée depuis longtemps qu'il sera de la même famille, même si secrètement, il aurait souhaité être quelque chose de plus noble.

L'adaptation à son nouveau rang et à son animal totem fut difficile pour lui, ayant l'espoir de reprendre le commandement de la Bratva, à la suite de sa mère. Il apprécie le côté pluridisciplinaire de cette branche, elle ne se contente pas que de quelques trafics à droite et à gauche, c'est elle qui organise, planifie et assure les trafics, elle a étendu son pouvoir sur un très large territoire. Et puis, il ne faut pas se le cacher, mais il a quelques critères stéréotypés, qu'il a acquis auprès des membres des deux familles, un homme, c'est un alpha, voire un bêta. Bien qu'il n'a rien contre son père, au contraire, il le respecte énormément, mais personnellement, il se voit mal en porteur.
Après plusieurs réunions avec ses parents et d'autres personnes, il prit des décisions importantes pour lui, comme utiliser toutes les ressources disponible, que ce soit légal ou non, pour cacher son rang. Mais aussi, de voir la branche italienne comme un défi, ce sera à lui d'amener cette famille à la grandeur. Cependant, pour prendre la relève, il doit passer par l'université, afin d'apprendre la comptabilité, et les affaires, pour garder la face dans le monde légal, quand il gérera la société de jouets. Mais il attendit d'être majeur, pour y aller, car il doit finir le lycée. Mais attendant, il accompagne les divers membres de la famille pour apprendre à connaître les hommes, et leur condition de travail. Ainsi, quand il prendra la suite, ces derniers seront qu'il n'est pas incompétent ou ignorant, il sera la vérité sur la difficulté de leurs emplois.

Juste avant la rentrée, alors qu'il visitait le campus pour se familiariser avec les lieux, il fut pris à partir dans une ruelle par un duo de malfrat. Ceux-ci avaient été envoyés par un rival d'Eric, le chef de sa famille italienne. Il réussit à s'échapper, non sans avoir rendu les coups qu'il a reçus, bien qu'il soit blessé au flanc par une profonde entaille, provenant d'un coup de couteau chanceux. En s'enfonçant dans le dédale des ruelles, il sentit son sang s'écouler de lui, et avec, ses suppresseurs. Malheureusement, sa biologie reprit le dessus, après avoir été réprimé pendant un an. Une chaleur commença à pointer le bout de son nez. Sans compter que ses assaillants avaient décidé de le suivre, il entendit leurs pas. En ne faisant pas attention, il trébucha sur un pied, appartenant à un SDF. C'est ainsi qu'il rencontra celui qui allait être son garde du corps et son plus fidèle Homme, Gideon, alias V. Ce dernier fit fuir les malfrats, pris soin de Gio, et le ramena chez lui quand il fut plus cohérent. En remerciant, Eric et ses parents lui offrirent un emploi, une éducation, un toit, mais surtout un avenir.

La deuxième rencontre qui changea sa vie se fit durant sa deuxième année. Blake Devreux, un alpha qui se rebelle contre les attentes familiales. Malgré qu'il soit son aîné de deux années, ils s'entendent comme deux frères. Gio est une issue de secours pour l'alpha, qui choisit de le suivre de son plein gré, bien qu'il sache la vérité sur la vie de son ami. En effet, il la découvrit, quand Blake effectua un stage dans la société Baresi. Un soir, il tomba sur Giovanni donnant une leçon à un nouveau, qui pensait que maintenant qu'il faisait partie d'une Famille, il pouvait faire ce qu'il voulait, comme s'imposer à une dame de la nuit, appartenant aux Baresi. L'occasion pour Blake de prouver sa loyauté en ne disant rien. En fait, il semble plutôt d'accord avec le traitement, en prenant en compte ses croyances sur la manière dont il faut considérer les femmes, quelle que soit leur condition.

Sa vie d'étudiant se déroula tranquillement, bien que stressante par moment, car il devait jongler entre ses études et aider ses parents, que ce soit pour l'entreprise légale et celle illégale. Cependant, le destin décida qu'il n'avait pas assez mis Gio à l'épreuve. Il lui envoya un obstacle plus compliqué, qui fera appel à l'humanité et la compassion de l'homme.

En effet, l'année avant son diplôme, il fut dérangé un matin par un la sonnette de sa porte. Derrière celle-ci se trouva une femme âgée, en compagnie d'une fillette d'à peine 5 ans. Bien qu'interpellé, il les fit entrer, aussi bien dans son domicile, mais aussi dans sa vie. Le récit de la femme lui paru abracadabrant, la petite fille serait la sienne. Il sut que c'était un mensonge de la mère de l'enfant, qui était un bêta. Et étant lui-même un oméga, son imprégnation lui semble quasi-impossible. Surtout, qu'il ne ce rappel pas de cette femme, il peut être populaire auprès d'elles, il a comme même des normes, et celle-ci a dû mal prendre son rejet, et elle a sûrement fantasmer qu'il soit le père de sa progéniture. A la fin de l'histoire, il prit la décision de garder l'enfant, sa mère ne semblait pas être apte à l'être et la petite fille a les symptômes d'un trouble, et il a assez d'argent pour l'aider. C'est pourquoi, il approuva la version de l'histoire de la vieille dame. Il les laissa un instant seul pour contacter Blake, son père et leur avocat pour leur expliquer la situation, afin d'avoir les papiers d'adoptions, même s'il faut utiliser les voies peu légales.

L'adaptation de Demisla chez lui fut longue, tout comme la sienne, le fait d'avoir un enfant chez lui soit long. Avec le temps, ils réussirent à s'apprivoiser lentement, mais sûrement. Gio, ne retourna pas à l'école pour sa dernière année, se concentrant sur sa famille nouvellement agrandis. Ses parents, ainsi que Boss, acceptèrent de lui donner plus de responsabilité en voyant sa nouvelle maturité. Et puis ce n'est pas un an sur les bancs de l'école qui changera grand chose, pour eux, il est capable de gérer Bear's Company et la famille mafieuse.

Les années passèrent tranquillement, tout comme son cercle d'amis. Après avoir aidé le protégé, Servan, de Blake à trouver une nouvelle identité, il accueillit une femme farfelue, Sanaé, comme nounou pour sa fille. Qui avec l'âge tissa plus des liens de fraternité avec Sanaé, ce qui lui donna l'occasion d'apprendre le métier de secrétaire/assistante auprès de Blake pour le seconder dans ses tâches. Ce qui parut normal à Gio d'accorder ce changement de poste, la femme ne lui avait montré que dévouement et moralité. Dans toutes les années à s'occuper de sa fille, elle avait appris assez de choses pour le faire emprisonner, mais elle avait garder tout pour elle, allant même jusqu'à l'aider sur de petites commissions.

A maintenant 35 ans, le voilà PDG et chefs d'un empire grandissant, qui attirent du monde avec sa politique d'intolérance 0, tout le monde est égaux. C'est un sanctuaire pour les parias et les reclus. Depuis peu, il s'est lancé en politique, en soutenant la compagne d'une candidate à la mairie, soit en finançant ce qu'il faut, ou en éliminant les concurrents, sans forcements les tuer, juste leur réputation. Quand Helen se présenta à lui la première, il sut qu'elle allait réussir à changer les mentalités. Et il sera là pour le voir et y participer.