15 lignes minimums :
J’ai eu une éducation stricte et chrétienne, malgré mes origines arabes. Même si je ne suis pas croyante. Mes grands-parents m’ont appris à agir comme une Dame de bonne société et tous les hobbies qui sont corrects pour cela. Selon eux, j’ai besoin de tous les atouts de mon côté si je veux faire un bon mariage et compenser mon héritage de sauvage. Grâce à cela, je peux adapter mes manières selon mon interlocuteur. Ce qui est un avantage quand je reçois les clients de Giovanni.

Je suis une personne très organisée, voire trop par moment, mais ça m’a bien aidé quand j’étais la baby-sitter de Demi, de mettre en place une routine pour l’aider au quotidien. Pour décompresser, j’ai besoin de faire des activités salissantes (peinture, sculpture). Ce qui est paradoxale, c’est que chez moi, je ne suis pas très maniaque dans le rangement, on peut parler de « chaos organisée ». Pour une personne de l’extérieur, mon intérieur peut paraître bordélique, or, je sais où tous se trouve, et ça ne se limite que dans les pièces privées. Par moment, j’ai besoin de laisser le chaos prendre le dessus.

J'ai un humour, comment dire ? Spécial ? Décalé ? Je serais du genre à dire "Minou, Minou, viens faire un câlin", alors que je me retrouverais face à un lion. Mon humour apparaît toujours dans les situations les plus improbable.

Je suis aussi de très mauvaise foi par moment, ce sera la faute aux autres pour une raison ou une autre. De plus, ma logique est illogique et mes arguments peuvent être enfantine. Je suis presque un enfant dans un corps d'adulte comme le dirait certains. Ce n'est pas pour autant que je ne sache pas faire preuve de maturité et de sévérité par moment, je sais faire la part des choses, quand je peux blaguer et quand je ne peux pas.

Pour me faire plaisir, c'est simple, pas besoin de cadeaux qui coûtent un bras, ou autres dépenses frivole, je favorise des bibelots venant d'endroit où je ne suis pas allée, ou des trucs fait à la main me plairont encore plus. Je ne suis pas une femme à fleur, car je suis allergique au pollen.

Je suis une personne qui croit en la deuxième chance, qu'une personne n'est pas foncièrement mauvaise, mais qu'elle le devient, et donc, qu'elle peut devenir bonne avec du soutien. Malheureusement, cela peut lui jouer des tours, car quand je m'investis dans quelque chose, c'est à 100%, donc si vous me décevez ou perdez ma confiance, il n'y a pas de retour en arrière.

15 lignes minimums : Je suis une femme aux cheveux long et de couleur châtains, ayant des reflets dorés en été, qui m'arrive aux creux de mes genoux. Pour éviter de les emmêler, ils sont souvent tressés ou en chignon, je n’aime les laisser détaché. Ma peau est bronzée comme tout ceux venant des pays chauds, une personne ayant la peau claire attraperait rapidement des coups de soleil. Ce qui va très bien avec mes yeux légèrement en amandes et de couleurs verts, je les mets en valeur avec un coup de crayon noir et de mascara. On me dit souvent que j'ai un corps de rêve avec mon mètre quatre soixante et mes cinquante kilos.

Je me mouve comme si je dansais de manière perpétuelle sur une musique que je serais la seule à entendre. J'ai toujours aimé la danse, surtout le classique, je suis ébahie devant la souplesse et la force dans les gestes des ballerines. Cela développer ma grâce et ma souplesse, mais également ma confiance en moi.

Concernant mes tenues, je préfère les confectionner moi-même, ou plutôt customiser les robes que j’achète pour qu’elles soient à mon goût. Celui-ci est considéré comme passé, ancien. En gros, je mélange le style actuel et le style du XIXe siècle. Plus tard, on appellera ce style Classical Lolita. J’ai une préférence pour les teints terreux ou pastel, il ne faut pas que cela jure avec mon teint mate. Néanmoins, je privilégie une garde-robe plus sobre quand je suis au travail, gardant les extravagances pour mon temps libre. Une chose est sûre, c’est que je me démarque dans la rue. Que ce soit par ma tenue que par mon teint. Les gens ont encore du mal à voir une nègre parader librement parmi eux, et avoir les mêmes droits.
Concernant les chaussures, je mets rarement des talons, car je suis maladroite. Quand j’en chausse, cela ne dépasse pas les 10 cm. De plus, ce n’est pas pratique de suivre la foulée de Blake sur des échasses.

Je ne suis pas un fan de maquillage, je me contente du strict minimum : poudre aux yeux, mascara et rouge à lèvre. C’est pareil pour les bijoux, un ensemble me suffit : boucle d’oreille, collier et un bracelet. Cela m’encombre plus qu’autre chose, et j’ai tendance à me prendre les cheveux dans le fermoir de mon collier.

30 lignes minimums : Sanaé est née au Caire, dans une famille mixte, son père était archéologue, venu au Caire, pour une fouille, pour vérifier si une rumeur était vraie, celle d'une sépulture récemment découverte par un guide touristique. Là-bas, il rencontra la fille dudit guide touristique, quand celle-ci se chargea de mener l'équipe archéologique au site. Ce fut le coup de foudre entre John Moriatry et Raja Tiye.

Ses parents se fréquentèrent durant tout le temps que son père était au Caire, puis, il demanda au père de Raja, sa bénédiction pour épouser sa fille, qu'il accepta à contre-coeur, mais ils n'eurent pas le temps de se marier, car 9 mois plus tard, Sanaé naquit et Raja y perdit la vie, elle avait fait une hémorragie interne, et la sage-femme n'avait pu rien faire. John embaucha une nounou pour s'occuper de Sanaé, ne pouvant le faire lui-même, tellement il était pris dans son deuil et sa rancœur envers sa fille, la jugeant responsable de la mort de Raja.

La prime enfance de Sanaé fut normale, à l'exception du manque d'affection et de reconnaissance venant de son père. Celui-ci passa la plupart de son temps en-dehors du pays sur ses sites pour oublier sa défunte femme et sa fille. Ce n'est pas non plus sa nounou qui lui donna de l'affection, celle-ci ne faisait que son travail pour être payée à la fin du mois, elle n'allait pas non plus servir de mère de substitution à une gosse qui n'était pas la sienne, déjà qu'elle n'aimait ses propres enfants. A son 4e anniversaire, son père décéda. Il fut une victime d’un soulèvement civil, dans la ville où il se trouvait. Elle fut envoyée vivre en Louisiane, chez ses grands-parents paternels. Ceux-ci ne furent pas très heureux d’accueillir la bâtarde de leur fils, surtout une païenne. Mais que pouvait-il y faire ? La nouvelle avait déjà fait le tour de la ville, ils ne pouvaient tout simplement pas la mettre dans un orphelinat sans qu’on leur pose des questions gênantes. Bien que son élevage laisse à désirer, leur sang dans ses veines. Sa grand-mère prit sur elle pour l’élever comme une bonne chrétienne, et une dame de bonne société, malgré la couleur de sa peau.

Son enfance fut rythmée par des leçons, des devoirs, de désapprobations parentales, etc… Qu’importent les efforts fournis, on ne voyait que ses échecs où qu’elle aurait pu mieux faire, mais que peut-on attendre d’une métisse, une bâtarde ? Néanmoins, une telle éducation eut un effet positif sur le caractère de Sanaé, elle s’endurcit, alimentant son masque d’indifférence que ce doit de porter une femme de bonne société. Une chose les rapprocha, sa grand-mère et elle, ce fut la couture. Elle lui apprit à coudre une robe à partir de zéro, mais aussi à en modifier une, etc…

Le seul soulagement qu’elle apportât à ses aïeux, fut son sexe secondaire. Elle devint un oméga, ce qui va de paire à être une femme. Elle n’ose pas imaginer leur tête si elle était devenue un alpha. Même l’annonce de son animal totem n’apporta pas de réaction, à part un haussement d’épaule. Un écureuil roux n’est en rien menaçant, et c’est plutôt mignon, ce qui convient à une fille de bonne famille. Sa grand-mère étant elle-même un chinchilla.
Le seul moment de répit qu’elle eut, c’est quand elle fit du baby-sitting pour un autre notable de la ville, Mr. Baresi. Celui-ci avait fait sensation quelques années plutôt en recueillant un enfant, qui semblerait être sa bâtarde. Si Sanaé avait répondu à l’annonce de cet homme, c’est qu’elle s’était sentie liée à cette petite fille, elle sait ce que ça fait d’être une bâtarde, métisse de surcroît.

Ses tuteurs étaient heureux de créer un lien avec la famille Baresi à travers elle, ils voyaient déjà nouer des relations professionnelles entre leurs deux familles. L’ascension sociale est le sport préféré dans la famille Moriatry.

Les années passèrent rapidement, Sanaé grandissait, devenant une très belle jeune femme. Elle jonglait avec ses cours à l’université et son rôle de gouvernante. En effet, après une année passée, à être la baby-sitter de Demesla, Mr. Baresi lui a proposé un poste à temps plein dans sa maison, en étant la gouvernante de sa fille. Ce qui voulait dire une meilleure paie, et une chambre à son domicile. Sanaé ne réfléchit pas deux fois avant d’accepter, tout est bon à prendre pour s’éloigner de sa famille étouffante. Sa nouvelle famille lui apprit qu’il était correct d’être soi-même, qu’elle pouvait rire à haute voix, faire des blagues, bref, être une adolescente normale.

C’est Mr. Baresi, « appel-moi Giovanni », qui la poussa à aller à l’université, l’aidant financièrement. Durant ses années supérieures, quand elle devait effectuer un stage, c’était dans son entreprise. C’est ainsi qu’elle rencontra dans un cadre professionnel son premier amour, Blake Devreux, le bras droit de Giovanni et parrain de Demesla. Bien entendu, elle l’avait croisé au domicile Baresi, mais toujours dans un cadre privé. C’est lui qui lui apprit les ficelles du métier de secrétaire, celles qu’on n’apprend pas à l’école.

Le temps passa très vite, si vite qu’elle ne rendit pas compte qu’elle était sur le podium, à remercier le doyen de l’université et d’accepter son diplôme.

La voilà maintenant une adulte, prête à commencer à vivre sa vie comme elle le voulait. Mais l’avenir ne lui fait pas peur, elle a déjà un travail qui l’attend comme secrétaire de Giovanni. Maintenant, elle pourra travailler aux côtés de l’homme qu’elle aime, Blake, même si elle nie. Après tout, qui voudrait d’une sauvageonne qui joue les dames ? Elle ne se fait pas d’allusion sur sa vie romantique. Elle sait de première main que Blake est très recherché par la gente féminine, elle a vu le résultat quand elle l’accompagnait dans des soirées, au côté de Giovanni. Même si elle ne peut pas l’avoir, cela ne l’empêchera pas de se comporter comme elle a l’habitude de faire, et de le faire tourner en bourrique. Surtout qu’il ne sait pas que Sanaé revient dans sa vie de manière permanente, car elle a laissé entendre qu’elle ne reviendrait pas après son diplôme. Elle se demande quelle sera sa réaction.